Les amis, enfin une bonne nouvelle !
Pour ceux qui ont suivi et signé la pétition à l'époque, vous vous souvenez ! et voilà la décision de la Cour d'Appel Botswanaise :
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4553
29-01-2011
En juillet 2010, la Haute Cour botswanaise interdisait à la tribu indigène des Bushmen l’accès au puits d'eau situé sur leur territoire, dans la réserve du Kalahari central, l'une des régions les plus arides du monde. Tout forage d'un nouveau puits étant également prohibé, cette décision les contraignait à parcourir une distance de 480 km aller-retour pour s'approvisionner en eau, à l'extérieur de la réserve.
Avec l’appui de l’ONG Survival International, les Bushmen ont fait appel de cette décision. Ils viennent d’obtenir gain de cause, la Cour d'appel botswanaise ayant finalement rejeté le jugement prononcé par la Haute Cour botswanaise en 2010. Ainsi, les cinq juges décisionnaires ont décrété que les Bushmen ont le droit d’utiliser leur ancien puit, interdit d’accès par le gouvernement, et d’en forer de nouveaux. Qualifiant l’attitude du gouvernement à l’égard de la tribu de « traitement dégradant », les juges ont également engagé le gouvernement à rembourser les Bushmen des frais avancés pour le procès en appel.
En 2002, les Bushmen avaient déjà intenté un procès au gouvernement botswanais après que celui-ci ait ordonné leur expulsion de leurs terres ancestrales. Après quatre années de joute judiciaire, la Haute Cour botswanaise avait finalement reconnu que les Bushmen avaient été évincés de manière « illégale et anticonstitutionnelle », leur restituant leur droit de retourner sur leurs terres. A l’heure actuelle, l’attitude du gouvernement face à la tribu indigène est largement condamnée, notamment par la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples. De même, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les peuples indigènes a qualifié les conditions de vie imposées aux Bushmen de « déplorables et dangereuses en raison de leur manque d'accès à l'eau ».
On peut se réjouir, mais la lutte contre les profiteurs et les affameurs continue !