A une époque où notre eau est devenue malsaine (c'est suivant les avis qui sont personnels), la nature a prévu ce qu'il fallait dans les régions où il fallait.
Si nous n'avons pas pareil, dans nos régions, c'est qu'il y a un problème en nous, pas dans la nature, bien sûr, mais ça aussi c'est un avis personnel ;-)
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4573
15-02-2011
Des graines pour rendre l’eau potable
Selon le dernier rapport du Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies (OCHA), on estime que près de 1,1 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, la diarrhée restant la principale cause de maladie et de décès. D’ici 2025, le nombre de personnes sans accès à une eau salubre devrait atteindre deux milliards.
Dans ce contexte, les graines de l’arbre Moringa oleifera, de la taille d’un pois, ouvrent des perspectives intéressantes. C’est du moins les conclusions d’une étude publiée en 2010 par Michael Lea, auteur et chercheur à Clearinghouse, une organisation canadienne spécialisée dans la recherche sur les technologies à faible coût de purification de l’eau. Arbre répandu en Afrique, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, sur le sous-continent indien et en Asie du Sud-Est, le Moringa se distingue par ses graines singulières. En effet, une fois écrasées, celles-ci peuvent être mélangées sous forme de poudre avec de l’eau de surface. L’intérêt de cette manipulation tient à une réduction de 90 à 99 % des bactéries de l’eau, permettant ainsi de rendre potable une eau non traitée.
Efficace et prometteuse, la technique n’est pourtant pas nouvelle, des communautés soudanaises utilisant cet arbre polyvalent qu’est le Moringa, comme source de nourriture et comme purificateur d’eau depuis des siècles. De fait, cette plante présente de nombreux avantages, dont ceux de pousser rapidement, d’être nutritive, comestible et résistante à la sécheresse. En outre, molles, les graines peuvent être facilement écrasées avec des ustensiles courants, tels une cuillère et un bol.
Expert en purification de l’eau à l’Institut pour l’éducation relative à l’eau de l’UNESCO, Kebreab Ghebremichael explique, toutefois, que cette solution ne peut s’appliquer qu’au niveau des particuliers, comme c’est déjà le cas. Selon lui, le Moringa brut ne peut pas être utilisé dans de larges systèmes d’eau centralisés, le contenu organique des graines pouvant entraîner des problèmes de goût et d’odeur si on les laisse un certain temps avant de les consommer.
Aussi, la technique de purification par les graines de Moringa s’avère efficace pour traiter l’eau de surface, telle que les rivières, les ruisseaux, les lacs et les eaux stagnantes, mais ne convient pas pour les sources d’eau souterraine. Comme le souligne l’expert, cette plante ne représente donc pas le remède miracle mais pourrait grandement améliorer la qualité de vie des populations pauvres, sans recours pour traiter l’eau qu’ils boivent. Cette restriction pourrait, en outre, s’avérer un mal pour un bien, en restreignant la plus-value de cette plante et préservant, par là-même, cet atout local pour ceux qui en ont vraiment besoin.
Cécile Cassier
1- Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture
Et pour l'occasion, allons nous instruire sur cette page, concernant cette plante :
http://moringa.dixkey.com/moringa1.htm
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