dimanche 14 novembre 2010

176 millions d'euros ?




Je suis choquée que notre Président de la République qui nous parle de restrictions, qui nous pousse dans la pauvreté, dans la prostitution, se permette de continuer à voyager dans un avion qui revient si cher à la France, donc à nous.


Un avion d'occasion est-il dit. Qui coûte 176 millions d'euros, et dont chaque heure de vol est estimée à 20 000 euros ?

Si je voulais m'offrir une heure de vol avec l'avion présidentiel, il me faudrait avoir sur mon compte bancaire la valeur de plus de 2 années de ressources.

Il n'y a pas que mon logement et mon propriétaire qui sont indécents ...

Cela me confirme bien, si besoin était, qu'il ne s'agit pas de manifester pour nos retraites ...

N'allez pas croire pour autant que je pense que les autres présidentiables voyageraient autrement. Ils profitent et profiteront eux aussi de cette aubaine.

Quand est-ce que nous nous réveillerons ?

Il nous appartient de parler autour de nous, de faire que les gens réalisent qu'on les trompe avec les urnes.

Nos anciens, ceux qui sont morts pour que nous puissions mieux vivre, vraiment, dorment très mal, leurs os s'entrechoquent douloureusement, et s'ils se levaient de leur tombe, nos élus n'en mèneraient pas large.

Réfléchissez et agissez. Réfléchissons et agissons.


Et que nous lisions ou chantions ce chant, faisons bien attention aux paroles !



L’Internationale
(Pierre Degeyter - Eugène Pottier)

Debout les damnés de la terre !
Debout les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère,
C’est l’éruption de la fin.
Du passé, faisons table rase.
Foule esclave, debout ! Debout !
Le monde va changer de base !
Nous ne sommes rien, soyons tout !

REFRAIN
C’est la lutte finale,
Groupons-nous, et demain
L’internationale
Sera le genre humain.

Il n’est pas de sauveur suprême
Ni Dieu, ni César, ni tribun ;
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !

L'état comprime, la lois triche
L'impôt saigne le malheureux
Nul devoir ne s'impose aux riches
Le droit du pauvre est un mot creux
C'est assez languir en tutelle
L'égalité veut d'autres lois
Pas de droits sans devoirs dit-elle ?
Egaux pas de devoirs sans droit !

Les rois nous saoulaient de fumée
Paix entre nous, guerre aux tyrans
Appliquons la grève aux armées
Crosses en l'air et rompons les rangs
S'ils s'obstinent ces cannibales
A faire de nous des héros
Ils sauront bientôt que nos balles
Seront pour nos propres généraux !

Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand Parti des travailleurs ;
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L’oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent
Mais si les corbeaux, les vautours
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours.

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