Ce week-end il faisait froid. Je sentais la neige qui était sur les hauteurs. Le vent m'en apportait la fraîcheur. J'ai rêvé être près d'un bon feu de bois, tout en attendant l'avion.
L'avion m'emporte au dessus des nuages. Une mer de nuages, tous différents, comme nos paysages de "rampants".
Là-haut, je me sens chez moi. Je suis dans mon élément. J'aimerais ne jamais redescendre, rester à ce niveau.
L'avion pourtant, amorce déjà la descente. Je vois, à travers les hublots, les nuages qui pénètrent dans les montagnes. L'arrivée approche.
Une Super-Araignée est venue me chercher à l'aéroport pour m'emmener dans son antre.
Sur le chemin, je respire à plein poumons l'atmosphère de mes montagnes que j'ai dû quitter pour préserver ma liberté.
J'aime ces couleurs automnales. J'aime sentir l'humus, plein de promesses de bonnes récoltes.
Ici, nous avons acheté une barre de nougat noir, riche du goût du miel.
Il fallait penser à aller chercher notre repas du soir. Ses chiens ont aimé l'eau glacée.
Super-Araignée a cuisiné ces champignons. Plaisirs simples et inoubliables.
Bien au chaud près d'un bon feu de bois.
J'entends d'ici Super-Araignée me dire que j'ai oublié de parler de son alcool-maison au génépi, et celui si sucré et parfumé au citron. ... Et ses olives noires et vertes si gouteuses, et sa verveine du jardin, rien à voir avec ce qu'on trouve dans le commerce
Super-Araignée me permet de photographier ses couteaux riches d'histoires diverses ...
Le lendemain, je suis allée chercher quelques châtaignes délicieuses, et admiré mes montagnes, pendant que Super-Araignée coupait de l'herbe pour ses lapins.
Sur les montagnes du fond, on peut distinguer la neige qui est tombée pendant la nuit. Des nuages font une écharpe aux montagnes plus proches.
Et me voilà à penser au retour. Super-Araignée me permet de photographier son crâne de renard et la plume de corbeau qui va avec.
Nous repartons par une autre route, ce qui nous permet d'aller voir le "saut des français", histoire très triste de ma région.
On peut imaginer le vertige et la peur de ces malheureux qui ont sauté il y a plus de 200 ans.
Et voici l'à-pic.
La brume monte du sol et vient se joindre aux nuages. Il est temps de partir pour ne pas se laisser prendre dans le brouillard.
Le voyage du retour en avion m'a fait traverser plusieurs perturbations, des nuages de neige glacée, puis l'avion s'est placé au-dessus des nuages, et la lune belle, brillante, s'est montrée. Du vent soufflait au dessus des nuages, et l'avion en était secoué. Rien de bien important, mais j'aime à penser que j'ai traversé de grands dangers ...
Et nous voici tout près de l'aéroport de retour.
J'espère pouvoir retourner dans mes montagnes. Ne serait-ce que pour retrouver des joues toutes rouges du bon air qu'on y trouve.
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