samedi 10 septembre 2011

Pétitions importantes de Cyberacteurs

Désolée, il semble que la rentrée frappe fort au niveau de la reprise des pétitions et actions à mener de front. Il faut ce qu'il faut. Si nous ne bougeons pas, nous ne bougerons bientôt plus.

Nous poursuivrons notre petite histoire avec notre amie Scéliphron la guêpe maçonne un peu plus tard.


Et préparons-nous pour manifester le 15 octobre 2011 contre le Nucléaire.

Samedi 15 octobre : journée de mobilisation nationale "Nucléaire STOP"

Plusieurs manifestations seront organisées le 15 octobre par des coordinations antinucléaires régionales, avec le soutien du Réseau. Venez nombreux à Rennes, Bordeaux, Dunkerque, Toulouse, au Bugey (St-Vulbas)... !

http://groupes.sortirdunucleaire.org/Manifestation-Contre-le-Nucleaire



Bien maintenant, venons-en au but de cet article avec la copie de ce mail que je viens de recevoir :


Vous avez raté une pétition ou cyber action ? Retrouvez-les toutes à cette adresse http://www.cyberacteurs.org/actions


Peut être avez vous repéré la publication le 12 juillet dernier d'un décret sur la représentativité des associations environnementales.
Un groupe d'associations a signé une demande de retrait du décret fin juillet, craignant notamment que l'instauration de catégories entre associations crée des hiérarchies délétères et fragilise les structures petites ou naissantes .
Une cyber @ction est en place
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/representativite-ong-345.html


Le 31 août dernier une trentaine de représentants de ces associations -dont Cyber @cteurs- se sont réunis pour examiner les actions à mener pour renforcer les liens et saisir cette opportunité pour construire une sorte de Coalition.
Une seconde réunion a lieu ce vendredi 9 septembre à 18h et une liste de discussion est en place pour imaginer les suites en terme de construction de réseau inter-associatif. Si votre association veut participer à ce débat, il suffit de me le faire savoir.

Alain Uguen


Protestation de paysans à Sulawesi : «L'exploitation minière détruit nos vies»

Sur le site : Cette cyber @ction est signable en ligne

De puissantes compagnies minières regardent avec avidité les ressources minérales du Sulawesi central. Contrairement au nord et au sud de l'ile, l'exploitation vient juste d'y débuter. Pourtant la déforestation provoque déjà inondations et glissements de terrain. Montrant beaucoup de courage, les habitants tentent de sauver leurs forêts tropicales.

« Quiconque en Indonésie manifeste publiquement son opposition à l'exploitation minière ou aux plantations de palmiers à huile est en danger » explique notre partenaire Andika Ndika, et poursuit: « il risque une mise en accusation pour terrorisme, la prison et des violences ». Andika est responsable de campagne de la jeune équipe de Jatam, un réseau d'activistes opposés à l'exploitation minière en Indonésie. La dernière action violente vient d'avoir lieu il y a quelques jours. A Morowali, la police a ouvert le feu sur des gens manifestant contre les destructions dues à la compagnie pétrolière nationale Medco Energi, tuant deux hommes.


Informations supplémentaires


Les militants de Jatam, agriculteurs et populations autochtones ont comme redoutables adversaires des acteurs majeurs du secteur minier tels Rio Tinto (Australie), Inco (Brésil, groupe Vale) et PT Bintang Delapan Minerals (BDM - une société indonésienne à participation majoritaire chinoise).


Le nickel de BDM, dont l'extraction est rendue possible grâce à des autorisations délivrées par l'État, est exporté vers la Chine où il est utilisé pour la fabrication des biens de consommation du monde entier. L'extraction minière a déjà dévasté la région autour de Bahodopi. « Ils ont commencé avec la déforestation en 2008 » raconte Andika. « Depuis, les inondations sont de plus en plus importantes, les villages se trouvent submergés, les champs et récoltes ensevelis. Les rejets des mines empoisonnent les cours d'eau, aucun poisson ne peut y survivre. Et le nouveau port pour l'expédition du Nickel vers la Chine a nécessité la destruction de 20 hectares de mangrove ».


En outre, selon le chef de campagne, le processus d'acquisition et d'exploitation des terres est complètement opaque. Les personnes les premières concernées ne sont pas informées. Aucune compensation d'aucune sorte ne leur est proposée pour un consentement qu'on ne leur demande pas. Pourtant explique Andika « une entreprise est obligée à tout cela par la loi ».


« Il en va de notre vie avec la forêt tropicale. Nous devons par conséquent continuer la lutte. Non pas parce que nous le voulons, mais parce que nous le devons ». Jatam veut faire valoir les droits de la population et revendiquer la protection de la nature au Sulawesi central auprès de la plus haute juridiction de l'État, à savoir le président de la république d'Indonésie. Dans cette démarche, les militants appellent à un soutien international.


Nous vous proposons de leur apporter notre soutien en interpellant l'Ambassade d'Indonésie à Paris

Alain Uguen


COMMENT AGIR ?

Sur le site : Cette cyber @ction est signable en ligne



Par courrier électronique :
C'EST FACILE : A VOUS DE SUIVRE LES 6 ETAPES SUIVANTES :
1- Copiez LE TEXTE À ENVOYER ci-dessous entre les ############
2- Ouvrez un nouveau message et collez le texte
3- Signez le : prénom, nom, adresse, ville
4- Rajouter l'objet de votre choix : soutien à la marche des indiens
5- Adressez votre message aux adresses suivantes :

cyberacteurs@wanadoo.fr
komparis@amb-indonesie.fr

Cliquer ici :
<mailto:cyberacteurs@wanadoo.fr;komparis@amb-indonesie.fr>

ou ici selon votre logiciel de messagerie
<mailto:cyberacteurs@wanadoo.fr,komparis@amb-indonesie.fr>

Vérifiez que les 2 adresses apparaissent bien

6- Envoyez le message


Par cette action, vous ferez connaître votre opinion à l'ambassadeur d'Indonésie à Paris, et à Cyber @cteurs pour nous permettre d'évaluer l'impact de cette action.

############

Prénom, Nom
Profession :
Adresse :
code postal Localité :

Monsieur le Président

aux bons soins de votre ambassadeur en France

Monsieur le Président
Je soutiens les paysans de Sulawesi qui réclament de

1. ouvrir une enquête et fermer PT Bintang Delapan Minerals sans délai.

2. vous assurer que les droits de la population seront assurés sans délai et que la société soit tenue responsable pour les dommages causés à l'environnement par l'exploitation minière. Surtout, la forêt doit être repeuplée car elle est la source de subsistance des communautés.

3. vérifier toutes les concessions minières à Morowali délivrées par des autorités locales ou régionales. Cela répond aux directives du décret présidentiel nr. 10 de 2011. Ce dernier exige que toute concession se trouvant à l'intérieur de forêts primaires et secondaires soient vérifiées. A vous de prendre les mesures appropriées et immédiates contre les sociétés qui violent la loi.

############
site

Monsieur Susilo Bambang Yudhoyono, Président de la République d'Indonésie
Presidential Palace
Jl. Medan Merdeka Utara
Jakarta Pusat 10010
Indonésie
______________________________
Monsieur le Président,

A la mi-juillet, dans l'arrondissement de Bahodopi dans le district de Morowali, des pluies torrentielles pendant plusieurs jours ont entrainé de graves inondations. Le fleuve Bahongkolangu a débordé, un pont s'est effondré sous les véhicules de la compagnie minière PT Bintang Delapan Minerals (BDM) à seulement 30 mètres de son lotissement. Les villages Bahodopi, Keurea, Fatufia, Trans Makarti et Bahomakmur ont été immergés. La route menant aux écoles et à l'administration du district ainsi que 20 hectares de rizières ont sombré sous les flots.

Ces inondations résultent des mines de nickel de l'entreprise PT BDM. La société possède le permis d'extraction nr. SK540.3/SK001/BESDM/IV/2010. La concession s'étend sur un total de 21.695 hectares et cerne neuf villages: Bahomoahi, Bahomotefe, Lalampu, Lele, Dampala, Siumbatu, Bahodopi, Keurea und Fatufia. Les activités minières de BDM ont commencé en 2010 et doivent s'achever en 2025.

De sérieux conflits sont apparus dès le début entre BDM et la population. Le processus d'acquisition des terrains n'a pas été transparent. La société a occupé les terres sans en informer suffisamment les habitants et sans leurs proposer de dédommagements. Au lieu de cela, elle a essayé de leurrer ces gens à coup de promesses. Une d'elle consistait à verser une indemnité à la communauté de 5.000 roupies (40 centimes d'Euro) par tonne de nickel extraite. Personne ne sait comment cela doit se faire. En outre, les victimes des inondations sont supposées recevoir des dons de nourriture.

Déjà en 2010, les inondations ont provoqué une réaction claire du parlement local: il a exigé l'arrêt de l'extraction du nickel par la société PT BDM. Il était envisagé que d'autres sinistres de ce genre apparaitraient et que l'exploitation minière n'était pas suffisamment sûre. A cela la société BDM a nié toute responsabilité et s'est même employée à faire emprisonner 28 paysans sous le prétexte que ceux-ci auraient détruits certains de ses biens lors de manifestations.

Près du village de Fatuvia, la société PT BDM s'est appropriée un terrain sur la côte pour y construire un port. Les travaux ont entrainé la destruction de 20 hectares de forêt de mangrove. Les pêcheurs locaux, à cause du port, ont vu leur accès à la mer rendu des plus difficiles.

Par conséquent, nous vous exhortons à :

1. ouvrir une enquête et fermer PT Bintang Delapan Minerals sans délai.

2. vous assurer que les droits de la population seront assurés sans délai et que la société soit tenue responsable pour les dommages causés à l'environnement par l'exploitation minière. Surtout, la forêt doit être repeuplée car elle est la source de subsistance des communautés.

3. vérifier toutes les concessions minières à Morowali délivrées par des autorités locales ou régionales. Cela répond aux directives du décret présidentiel nr. 10 de 2011. Ce dernier exige que toute concession se trouvant à l'intérieur de forêts primaires et secondaires soient vérifiées. A vous de prendre les mesures appropriées et immédiates contre les sociétés qui violent la loi.

Isman Manes, Andika Ndika,
JATAM, Réseau contre l'exploitation minière dans le Sulawesi Central

Aucun commentaire: