mercredi 8 août 2012

Nucléaire : U.S.A. / Japon et Moruroa, ça bouge !


Je vous relaie de mon réseau : 

2 bonnes nouvelles et 1 vraiment moins bonne


U.S.A.

Des nouvelles fantastiques ! Excellent travail à tous les 24 groupes qui sont intervenus et les avocats: WASHINGTON, DC - 7 août, 2012 -

"La US Nuclear Regulatory Commission (NRC) a agi aujourd'hui pour mettre un frein à au moins 19 décisions finales en matière d'octroi de licences de réacteurs.

- neuf de construction et de fonctionnement licences (CLO), huit renouvellements de licence, une licence d'exploitation, et un permis de site au début.

- En réponse à la décision de la règle des déchets confiance historique de Juin 8 par la Cour d'appel américaine pour le circuit DC L'action du CNRC a été demandé dans un Juin 18, 2012 pétition déposée par 24 groupes exhortant le CNRC à répondre à la décision du tribunal, en gelant les décisions finales jusqu'à ce qu'il ait achevé une action de réglementation sur les impacts environnementaux des déchets nucléaires hautement radioactifs sous forme de passé, ou «utilisé», le réacteur stockage du combustible et de l'élimination. "

Je vous invite à aller lire si vous connaissez l'anglais :

http://www.nuclearfreeplanet.org/articles/nrc-freezes-all-nuclear-reactor-construction--operating-licenses-in-us.html



Au Japon aussi ça bouge :

JAPON - Des citoyens de Fukushima, n'ayant pas confiance dans le gouvernement, ont créé leur propre laboratoire de mesure de la radioactivité...



Ils pourraient être des touristes japonais comme les autres. Mais la famille Tanji est venue à Paris pour rencontrer des scientifiques, parler aux journalistes et «respirer de l’air pur». C’est dire si la situation de la pollution radioactive au Japon les inquiète. Kodai Tanji, le père, est l’administrateur général du CRMS (Citizen’s radioactivity measuring station), une association de citoyens de la ville de Fukushima créée au lendemain de la catastrophe.

«Nous avons interdit à nos enfants de sortir»


«Je me suis engagé car je me méfiais du gouvernement japonais, explique-t-il. Je suis né à Fukushima. Avant la catastrophe, je vivais avec mes parents, ma femme et mes deux fils, je tenais un café bio et je cultivais mes légumes.» Pour Kodai comme pour les quelque 300.000 habitants de la ville de Fukushima, il y a un avant et un après le 11 mars 2011. «Après le séisme, nous n’avions plus d’eau et les communications téléphoniques étaient difficiles, mais nous avions encore de l’électricité. J’ai donc pu m’informer sur ce qui se passait par Internet», se souvient Kodai. Pendant que ses concitoyens «naïfs» se ruaient dans les supermarchés «pour acheter tout et n’importe quoi», il surveillait ce qui se passait à la centrale de Fukushima-Daiichi. «J’étais renseigné sur les dangers du nucléaire, ce qui n’était pas le cas de tous les Japonais, reconnaît-il. Je savais aussi qu’il y avait des combustibles usés stockés à Fukushima, mais aucun média n’en parlait.»

Lorsque des explosions ont lieu dans la centrale, le 12 mars, et qu’un nuage radioactif survole la ville, Kodai réagit immédiatement: «On ne pouvait pas se procurer de pastilles d’iode, les médecins n’en connaissaient parfois même pas l’existence. Après trois jours pendant lesquels nous avons interdit à nos enfants de sortir de la maison, j’ai appelé un taxi pour emmener ma femme et mes enfants à Tokyo.» Kodai partira trois jours plus tard de Fukushima: «Je suis un réfugié volontaire», admet-il, le gouvernement n’ayant décidé d’évacuer qu’un rayon de 20km autour de la centrale.

«Les autorités n’avaient pas de réponses»


«La population n’était pas tenue au courant des dangers et de la situation des radiations, confirme Aya Marumori, habitante de Fukushima devenue présidente du CRMS. Les examens médicaux étaient faits très partiellement et les autorités répétaient qu’il n’y avait pas de problèmes sanitaires. Même les scientifiques qui avaient travaillé sur les conséquences de Hiroshima et Nagasaki sont venus le confirmer… On nous a dit que c’était notre angoisse qui nous rendrait malades.»

Kodai se souvient de la première réunion «d’information» qui a eu lieu dans son quartier, en juin 2011. «Les responsables de l’Etat nous ont affirmé que seuls deux foyers dépassaient les seuils de contamination. Pourquoi certains endroits seraient décontaminés et pas d’autres? Qui devrait être évacué? Comment serions-nous indemnisés? Ils n’avaient pas de réponses.» Un mois après, le CRMS a vu le jour: «Il fallait que nous mesurions nous-mêmes la radioactivité, explique Aya Marumori. Nous avons d’abord fait des consultations médicales avec le soutien de médecins bénévoles dans des crèches, des écoles, puis sur l’alimentation, l’eau, les sols…»

«Ce problème n’est pas que le nôtre»


Doté aujourd’hui de neuf centres dans tout le pays, le CRMS met à la disposition des Japonais des outils de mesure de la radioactivité aussi bien dans leur corps que dans leur air ou leur assiette. Des «carnets de vie» sont donnés aux parents pour suivre l’état de santé de leurs enfants depuis le 11 mars. Les membres du CRMS rencontrent également les associations qui mènent des actions similaires, notamment la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) en France. «Parce que ce problème n’est pas que le nôtre mais celui du monde entier», alerte Aya Marumori.

En ces dates commémoratives des explosions nucléaires de Hiroshima et de Nagasaki, cela fait du bien de lire ces nouvelles.



On ne peut pas en dire autant pour 

Selon un rapport du Ministère de la Défense, remis aux autorités de Polynésie, l’atoll de Moruroa pourrait s’effondrer !

Selon un rapport du Ministère de la Défense, remis aux autorités de Polynésie, l’atoll de Moruroa pourrait s’effondrer !

Selon un rapport du Ministère de la Défense, remis aux autorités de Polynésie Française fin juin 2012, l’atoll de Moruroa pourrait s’effondrer !

À l’occasion de l’anniversaire du bombardement d’Hiroshima, le président de l’association Moruroa e tatou fait le point sur le nucléaire en Polynésie française.

Selon Bruno Barrillot, “avant, on nous parlait d’un glissement d’une loupe sur la pente externe océanique. Aujourd’hui, selon un nouveau rapport, on nous parle d’un probable cataclysme avec des répercussions plus considérables. Ce n’est plus du tout la même chose. Ce n’est pas juste une vaguelette qui va nous mouiller les pieds”. L’association craint une “dilution dans le milieu océanique des matières nucléaires contenues dans les cavités des 13 tirs souterrains dont huit sont de l’ordre voire plus puissants qu’Hiroshima qui ont été effectués sous les zones Camélia et Françoise. Ce serait une pollution radioactive de l’océan complètement inédite et difficilement évaluable”.

Le rapport 2010 de surveillance de l’évolution géomécanique de l’atoll de Moruroa, daté du 29 mars 2012, a été communiqué, le 11 juin dernier, aux autorités locales.





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