mardi 15 novembre 2011

Honduras : un combat pour les plus pauvres




J'étais à un repas organisé en faveur d'un Hôpital au Honduras, l'Hôpital St Jean-Marie Vianney.

La plaquette dit que cet Hôpital bénéficie à plus de 30 000 habitants de la région Ojojona qui est une zone de pauvreté extrême et d'une mortalité enfantine importante.

Nous étions environ 150 personnes. Pendant le repas, un diaporama passait pour nous montrer les photos de tout le travail qui a été effectué pour la construction, l'installation de tout le matériel médical, et pour montrer le travail important qui s'y fait.

Entre les plats, un animateur musical nous aidait à patienter. Ils n'avaient pas prévu autant de monde et les personnes en cuisine ont eu énormément de travail.

Une réussite aussi pour le repas, une très bonne ambiance, entre gens qui aiment les gens, ça change de ce qu'on nous montre aux infos.

Le repas était marocain. Pourquoi le Maroc alors que nous étions à une soirée sur le Honduras ? La réponse nous a été donnée : Les personnes qui donnent leurs médicaments, pansements, radiographies, jouets, habits, donnent donc des habits, également pour l'hiver. Or des habits chauds, ils n'en ont pas besoin. Donc l'association donne à son tour à une association d'un Pays où il y a des besoins, et c'est le Maroc qui en bénéficie.

Les pauvres sont partout. Et dans certains pays, c'est le contraste. D'un côté les pauvres, et de l'autre les riches. Il n'y aurait donc pas de classe moyenne-tampon.

Donc l'aide est partagée avec d'autres qui en ont besoin. Et j'ai beaucoup apprécié ce partage de biens.

La personne qui avait fait les photos là-bas nous disait qu'il avait été étonné de voir tant d'enfants dans les rues, et pas de vieillards. Les vieillards n'existent pas car les gens meurent avant de vieillir. Et les enfants souvent ne connaissent pas leur père. Les jeunes filles sont souvent enceintes très tôt, et restent dans leur famille. Plusieurs enfants par jeunes filles puis femmes, et par plusieurs pères.

Je vous montre le cocktail hors d’œuvre que nous avons eus. Un délice des Dieux. Des choses toutes simples, bien parfumées. Bien entendu, j'ai demandé les secrets pour les parfums que je ne reconnaissais pas. Un secret étant un secret, motus et bouche cousue.




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