Scéliphron, suite 3

Nous nous étions donc arrêté à la jarre fermée d'un simple opercule.

Voyons la suite.

Ce lundi 8 août 2011 au matin, à 11h40, Dame Scéliphron est revenue.



Elle inspecte tout d'abord l'ancienne jarre, car il est important de vérifier si tout va bien au niveau du séchage. Puis se dirige vers la nouvelle.



Mais que fait-elle donc ? Regardez bien.



Voyez-vous l'encoche qu'elle est en train de faire avec ses mandibules ? Elle perce l'opercule.


Et commence à le découper en forme de croissant de lune avec ses mandibules. A voir les efforts qu'elle fait, cet opercule est bien solide.



Là, on le voit mieux.



Elle s'arrête régulièrement pour se reposer. Mais toujours en mouvement, quelques petits pas pour se délasser les muscles, et ça repart.



Ca y est, l'opercule est tombé à l'intérieur de la jarre, il faut aller l'ôter. Dame Scéliphron plonge à l'intérieur. Fouille un bon moment. Je vous montrerai pourquoi l'opercule et pourquoi ça prend tellement de temps pour retirer un petit bout de terre.



Ca y est, un petit morceau de terre, le plus grand qu'elle a trouvé à l'intérieur de la jarre se retrouve entre ses mandibules.

Le voyez-vous ?



Et d'un coup de tête vigoureux, elle le jette à l'extérieur. Vous le voyez sur le socle de la tortue.



Et elle replonge. Plusieurs fois. Pour n'en rien ressortir. Alors pourquoi continue-t-elle à plonger comme ça à l'intérieur de la jarre, et se délassant les pattes de temps en temps en tournant autour ?



Car elle s’arqueboute, notre amie Scéliphron, et ça fatigue !



Nous saurons sur l'autre article. Pour l'instant, Dame Scéliphron se prépare à repartir. Il est midi, c'est l'heure du casse-croute pour tout le monde. Elle va revenir vers les 14h. Heures d'ouverture des bureaux ?



A tout de suite sur le prochain article.