dimanche 21 août 2011

Scéliphron, suite 6


Ce jour-là, mercredi 10 août, Scéliphron construisait une nouvelle jarre. Vous avez des photos sur la série "exceptionnelle" pas par ordre chronologique, mais logique.


J'aimerais qu'on la reprenne avec un complément de photos car elle est très curieuse.

Donc série du mercredi 10 août 2011 :



La jarre précédente ayant été fermée hermétiquement et bien sèche, notre Scéliphron a continué le colmatage pour que l'ensemble tienne bien, et ....



Eh oui, notre inlassable maçonne a commencé une autre jarre.

Observons la photo suivante :



Mais que porte notre amie entre ses mandibules ? Cela ne ressemble pas à une boule de terre !



L'agrandissement n'est pas de bonne qualité, mais cela permet de mieux voir. Rond, un peu concave, en forme de cône pyramidal tronqué. En quelle matière je ne sais pas. C'est encombrant à porter, et notre Scéliphron a du mal.



Après avoir constaté que cet objet n'entrait pas dans la construction de sa jarre, Dame Scéliphron se résout à jeter ce morceau inutile.



Même ce mouvement de jeter est difficile à faire. Un bon coup de tête pour jeter au loin, ce n'est pas une gymnastique évidente.



Et nous revoilà à la construction classique. Pas de fioritures chez nos amies guêpes maçonnes. Il est vrai que le peu de temps qu'elles ont à vivre après avoir pondu tous leurs œufs, donc après s'être épuisées dans ce rôle, n'engage pas à chercher à faire des découvertes, car elles s'en vont mourir d'épuisement. Parfois d'ailleurs, en plein travail, d'après les copains du site qui me renseignent au fur et à mesure de mes questions.



Boule de terre après boule de terre, la jarre se construit. Toujours la même technique, invariable, sauf pour ce jour-là avec cet objet en cône pyramidal tronqué qu'elle a finalement jeté par dessus bord.

Avez-vous remarqué comme la jarre commence large, puis cette impression s'amenuise au fil de la construction, pour finir dans une allure très équilibrée, fine, harmonieuse.



On peaufine l'intérieur. C'est très important pour que la nymphe soit à l'aise jusqu'à sa maturité.



Notre amie se délasse souvent les pattes en marchant, tout en surveillant son travail.



Voici la jarre presque terminée. Encore quelques boules de terre et ....



Et la voici terminée. Il a fallu cette fois-ci une heure et demie de travail acharné, sans prendre de repos à part quelques pas pour se délasser pattes et mandibules.

Sur la série détaillée précédente, nous avions vu que la terre était sèche, et la différence de couleur de la terre lorsque Scéliphron travaillait nous montrait comment elle faisait. Là nous voyons la jarre se monter sans interruption.

Scéliphron laisse sécher entièrement sa jarre avant de .....

Nous verrons, la prochaine fois, le détail que vous avez déjà dans les montages de la série "exceptionnelle", et j'y rajouterai les photos de ces jours-ci car mon observation ne s'arrête pas.

Vous verrez comme c'est intéressant.

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