dimanche 28 février 2010
La pensée est créatrice
La tempête souffle en ce moment sur la France, des arbres se déracinent à nouveau, mais le printemps n'est pas loin et on peut en profiter pour y penser, pour rêver à ce qu'on aimerait faire dès que le soleil reviendra.
Nous avons tous des projets à développer, et si vous n'en avez pas, forcez-vous, pas à pas, vers un avenir souriant.
La pensée est créatrice.
Je sais que ce n'est pas facile dans les moments durs, mais si on arrive pas à pas à penser à un avenir plus souriant, ça va aider à ce que les évènements puissent changer en mieux.
Il y a plusieurs raisons à cela : vos traits du visage seront moins tombants, ou moins raidis aussi, votre voix sera plus claire et posée, vos lèvres amorceront plus facilement un sourire, vos yeux seront plus brillants, et les gens s'approcheront plus volontiers de vous. Cela peut ouvrir des portes.
Faites-vous aider si besoin. Une porte est faite pour être ouverte, pas seulement fermée.
Je vous souhaite un excellent dimanche.
samedi 27 février 2010
Connard de chat !
C'est tout mon portrait lorsque je me déguise en humaine. LOLL !
Ma journée s'annonce très longue et fatigante, je vais donc être très brève ce matin.
Voici une histoire que m'a envoyée une araignée marrante chère à mon cœur :
Furieux il reprend le chat et fait 10 km par la droite, puis 25 par la gauche, 30 km vers le Nord, et 25 km vers le Sud. Il abandonne le chat et repart.
Au bout d'un moment il appelle sa femme avec le portable :
- Chérie, juste une question, le chat est-il là ?
- Oui il vient d'arriver pourquoi ?
- Passe-moi ce connard au téléphone, je suis perdu.
Passez une excellente journée, et faites-vous du bien, que ce soit dans une activité, du farniente, ou dans un partage.
Ce matin, une personne que je ne connais pratiquement va me donner du kéfir de fruit, ces graines translucides qui dansent dans l'eau sucrée et qui donnent une boisson très fraiche et pétillante, bonne pour la santé. Un partage qui me va droit au cœur. Nous parlerons du kéfir de fruit un autre jour, mais là, profitons du partage, du don de ce que nous avons.
Ça fait du bien.
La Russie n'est pas une poubelle
Depuis le début des années 1970, EDF et Areva exportent des déchets nucléaires vers la Russie.
Les convois ferroviaires traversent toute la France en quelques jours pour arriver à Cherbourg ou au Havre où les déchets sont chargés sur un cargo qui les achemine en Russie. Ce circuit est très régulier, c’est environ 600 tonnes de déchets nucléaires français qui sont exportés tout les 15 jours depuis des années.
En 2005 déjà, et, plus récemment fin 2009, Greenpeace a largement perturbé le départ du navire vers la Russie. Cette année, Greenpeace s’est déjà mobilisée à Cherbourg et au Tricastin pour empêcher le train d’arriver à bon port.
Le Haut comité sur la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire (HCTISN) a été officiellement saisi par le ministre de l’Écologie et de l’Énergie Jean-Louis Borloo et l’Office parlementaire des choix technologiques, afin de tenter de faire la lumière sur le trafic d’Areva et EDF. Le HCTISN doit rendre son rapport dans le courant du mois de mars.
En attendant, Greenpeace demande aux pouvoirs publics et en particulier à Jean-Louis Boorlo un moratoire immédiat sur ces exportations de déchets nucléaires.
Réagissez en envoyant un e-mail au ministre : http://www.greenpeace.fr/stop-nucleaire/?utm_source=email&utm_medium=email&utm_campaign=mailing-nuke
vendredi 26 février 2010
Education au berceau
L'éducation commence dès la naissance chez les chiots : quand on baille on met sa main devant la bouche.
Bonne journée à toutes et à tous, et préparez-vous un bon week-end !
Violences faites aux femmes
http://www.amnesty.fr/index.php/amnesty
Quatre ans après avoir réalisé une première étude sur ce sujet, Amnesty International France a publié le 24 février 2010 un nouvel état des lieux sur la façon dont l’État agit contre les violences faites aux femmes en France : violence au sein du couple, mariages forcés, traite des êtres humains et mutilations sexuelles féminines.
Ce rapport s’intitule : « Lutte contre les violences faites aux femmes en France : l’État doit mieux faire ».
http://www.amnesty.fr/index.php/amnesty/agir/campagnes/femmes/textes_et_documents/textes_d_amnesty_international/la_france_doit_mieux_faire
Selon les derniers chiffres disponibles, en 2008, 156 femmes sont mortes, victimes de leur compagnon ou ex- compagnon, soit un décès tous les deux jours et demi.
De même, les mutilations sexuelles féminines sont en régression dans notre pays mais n’ont pas disparu, les mariages forcés sont un phénomène encore très mal évalué en France et les victimes de la traite des êtres humains sont mal protégées car mal identifiées.
Les associations, les médias, les campagnes de communication du gouvernement, les victimes elles mêmes en parlent et la dénoncent.
Pourtant, la violence à l’égard des femmes est toujours mal connue et largement sous-estimée.
Bien qu’il s’agisse de violences commises dans la sphère privée, ce sont des violations des droits humains et elles concernent donc l’État.
Il doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour les empêcher, pour punir les coupables et offrir aux victimes l’aide et les compensations nécessaires.
Au fil des années, la France a amélioré la législation et les pratiques destinées à prévenir et réprimer les violences faites aux femmes.
Mais d’importantes lacunes subsistent :
- la législation existante est loin d’être toujours appliquée et elle ne l’est pas de la même façon partout en France ;
- la mise en œuvre des politiques de lutte contre ces violences manque de coordination ;
- les ressources allouées par l’État ne sont pas suffisantes.
Alors que la proposition de loi « renforçant la protection des victimes et la prévention et la répression des violences faites aux femmes » est en discussion au Parlement, Amnesty International France lance un appel à Mme Alliot-Marie, Ministre de la Justice.
Signez la pétition en ligne : http://www.amnesty.fr/index.php/agir/campagnes/femmes/agir/la_politique_de_lutte_contre_les_violences_faites_aux_femmes_en_france_doit_etre_ambitieuse/petition_a_propos_de_la_lutte_contre_les_violences_faites_aux_femmes_en_france
jeudi 25 février 2010
Tziganes 1939-1946
l'Holocauste oublié ... le massacre des Tziganes
envoyé par Flamme8.
Une mémoire française
Les Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale, 1939-1946
http://www.memoires-tsiganes1939-1946.fr/
2010, une année consacrée à la mémoire de l'internement des Tsiganes en France pendant la Seconde Guerre mondiale à l'initiative d'un collectif d'associations.
En France, de nombreuses familles tsiganes (quelque six mille hommes, femmes, vieillards, enfants) furent internées dans des camps gérés par l'administration française.
Cela s'est passé entre 1940 et 1946.
Nos livres d'histoire sont silencieux.
Nous connaissons la résistance des français face à l'occupant allemand de même que le versant sombre de la collaboration. Mais de ces visites, faites le dimanche en famille, au camp des " nomades ", l'Histoire n'a rien retenu.
De chaque côté des barbelés, que l'on soit " nomades " ou villageois, le silence nous vole un pan de notre histoire commune.
Chassés, privés de liberté, maltraités, gardés sous la responsabilité et le contrôle des autorités françaises, ces enfants, ces femmes, ces hommes, attendent aujourd'hui encore, la reconnaissance de l'Histoire et de la France, leur Histoire, leur France. Simplement parce qu'ils sont, Tsiganes, Voyageurs ou dits " nomades ", Bohémiens… ce droit de mémoire leur a été dénié.
L'événement que nous programmons pour 2010 témoigne de cette histoire oubliée, de cette histoire qui nous appartient à tous, pour que la mémoire ne s'échappe pas et que l'histoire ne se répète pas.
Exigence de vérité, devoir de mémoire, reconnaissance et hommage aux survivants de ces épreuves. Il y a urgence, ils s'effacent dans l'oubli.
Le projet est parrainé par le cinéaste Tony Gatlif
Il est encadré par un comité scientifique composé d’historiens : Henriette Asséo, Emmanuel Filhol, Marie Christine Hubert, Alain Reyniers, Jacques Sigot
Il est porté par un comité d’organisation composé des associations suivantes : ANGVC (Association Nationale des Gens du Voyage Catholiques) / ASNIT (Association Sociale Nationale Internationale Tzigane) /FNASAT-Gens du voyage (Fédération Nationale des Associations Solidaires d'Action avec les Tsiganes et les Gens du voyage) / LDH (Ligue des Droits de l'Homme) / MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples) / Romani Art / UFAT (Union Française des Associations Tsiganes)
A la manière des Dalton
cuillère
23.02.10
20minutes.fr
Voilà une opération de longue haleine. Une femme s'est évadée de la prison de Breda, dans le sud des Pays-Bas, par un tunnel qu'elle avait creusé… avec une cuillère.
La détenue, âgée de 35 ans, a quitté la prison dans la nuit de samedi à dimanche en empruntant ce tunnel reliant l'intérieur de l'établissement pénitentiaire à l'extérieur, a indiqué à l'AFP Wim de Bruin, porte-parole du parquet national néerlandais.
«Crime violent»
Ne pas s’imaginer la grande évasion non plus, le tunnel mesurait environ deux mètres de long, a précisé à l'AFP un porte-parole du ministère de la Justice, Jochgem van Opstal.
Les deux porte-parole ont refusé de préciser la peine que purgeait la détenue, condamnée pour «crime violent». Celle-ci était toujours en fuite mardi soir. avec agence
Un tunnel de 2 m de long creusé à la petite cuillère, il faut le faire. Et où cette personne a-t-elle mis la terre ? Pour qu'ils minimisent comme ça, c'est que ça doit être la honte pour eux. Bref, on ne va pleurer sur personne.
Je vous souhaite une bonne journée ensoleillée au moins dans votre cœur. Partagez autour de vous, n'oubliez pas !
Attention à nos déchets
Patchwork
24 février 2010
zigonet.com
Grande-Bretagne - L'équivalent britannique de notre SPA essaie par tous les moyens de sensibiliser la population aux dangers des décharges sauvages. En effet, comme le montre cette galerie photo, beaucoup de nos ordures laissées dans la nature peuvent nuire aux animaux.
Comment une vache peut-elle se coincer la tête dans le tambour d'une vieille machine à laver ? Personne ne le sait mais c'est pourtant arrivé !
Laisser des déchets dans la nature, même s'ils sont de grande taille, peut s'avérer nocif pour beaucoup d'animaux, qui peuvent ainsi se retrouver coincés.
ou de ce jeune renard la tête coincée dans une roue en métal
Et cela peut aussi arriver à nos animaux domestiques, comme ce chat dont la tête était restée enfoncée dans une boîte de conserve.
La Grande-Bretagne n'est pas le seul pays, et chez nous, que faisons-nous de nos déchets ? Est-ce qu'on pense à tout le mal que cela peut faire ? Aussi bien pour les animaux que pour la terre !
mercredi 24 février 2010
On souffle les bougies ?
Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable de neige
J'écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom
Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom
Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom
Sur chaque bouffées d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom
Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom
Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom
Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes raisons réunies
J'écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom
Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attendries
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom
Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom
Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom
Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté
in Poésies et vérités, 1942
LIBERTE
http://blog.mondediplo.net/2010-02-23-L-art-libertaire-de-Tony-Gatlif
Son nouveau film, « Liberté », sort aujourd'hui
L’art libertaire de Tony Gatlif
par Mehdi Benallal
qui aimons les Gitans dans ce monde. »
(Extrait d’un dialogue de Transylvania)
Les films libèrent la tête, affirmait Fassbinder. C’est chose certaine : qu’ils soient « classiques » ou contemporains, muets ou parlants, de « prose » ou de « poésie » (selon la distinction que tenta un jour d’établir Pasolini), tous les grands films sont libérateurs.
Ils libèrent la tête en nous confrontant au lointain, à l’étranger, à l’étrangeté, à ce qu’il nous est parfois difficile d’entendre et de voir parce que trop proche ou trop douloureux, à l’absurde etc. – mais il est aussi en leur pouvoir de réveiller une sensibilité engourdie par le trop-plein d’images. Comme le disait Jean-Marie Straub [1] dans un documentaire de 1991 : « C’est (notre) devoir : donner le plaisir de l’air, de l’eau, du vent, du soleil, de la lumière, de la terre et cætera, et le goût de les défendre contre ceux qui les détruisent. »
Donner le goût de la vie, le goût de la défendre contre ceux qui la réduisent à pas grand-chose, les films de Tony Gatlif n’ont peut-être pas d’autre ambition. Ils partent du constat de l’écrasement des hommes sous le poids des égoïsmes et de tous les conformismes modernes, à quoi vont répondre l’énergie, la joie de vivre féroce et l’inventivité débordante que des êtres singuliers, hommes, femmes, enfants, opposent à cette débandade.
Mais comment résister à l’épuisement ? A quelle source puiser la force d’en découdre encore et encore ? Les films de Gatlif ont ceci d’exceptionnel que la question s’y pose à peine : ses histoires sont des successions de coups de foudre, parfois interrompues par l’abattement ou le malheur dont toujours on se relève, fort de son désir.
Comme à la fin de Gadjo Dilo (1997). Stéphane (Romain Duris) a perdu son vieil ami gitan, mort de tristesse après que son fils s’est fait brûler vif par des villageois roumains. La dernière séquence montre Stéphane arrosant de vodka la tombe misérable du vieux et dansant au-dessus d’elle, les yeux fermés, pleins de larmes. Sa compagne Sabina (Rona Hartner) se réveille dans leur voiture, le regarde et, à la toute dernière seconde du film, sourit – à qui, à quoi, pourquoi ? on ne sait pas –, ressuscitant la joie d’exister.
Il ne s’agit pas tant d’espoir. Une chanson dans Je suis né d’une cigogne (1998) appelle de ses vœux un temps où l’on ne vivra plus d’espoir. Il s’agit de désir et d’amour. L’amour en particulier de la musique, la musique gitane surtout, mais aussi le flamenco, la musique classique arabe, le raï, le rock, etc. La musique est la grande passion de Tony Gatlif, qui lui a consacré un film entier, Latcho Drom (1992), tourné aux quatre coins de l’Europe et du Proche-Orient. Il n’y a pas un film de lui où les personnages principaux n’écoutent, émerveillés, parfois possédés, une chanson.
Quelquefois même, le cinéma de Gatlif donne l’impression de n’exister qu’afin de garder quelques images précieuses de ces musiques. Un temps le récit est mis entre parenthèses, et nous regardons et écoutons, côte à côte auprès des comédiens et de la caméra, les musiciens jouer leur morceau. Moments sacrés, hors-fiction, où tous nous communions dans l’émotion.
Mais rien là-dedans de théorique ni de volontariste. Gatlif filme la musique parce qu’il l’aime. L’amour fou commande tout son cinéma, un amour qu’on sent tout à la fois désespéré et confiant. Comme l’écrivait Louis Aragon dans son célèbre article sur Pierrot le fou de Jean-Luc Godard [2] : « Comme la vie est affreuse ! Mais elle est toujours belle. »
Godard n’arrive pas là par hasard. Gatlif admire son œuvre et il s’en inspire parfois plus que de raison. Je suis né d’une cigogne (que Gatlif dédie aussi à Guy Debord, qui devint son ami après la sortie de son film Les Princes, en 1983) est un hommage quasi-mimétique au cinéma du Godard des années 1960. On y voit même un critique de cinéma tamponnant avec tendresse le mot « Dieu » sur une photographie du maître. De tous les personnages de Gatlif, de ceux de Gadjo Dilo, d’Exils (2004) ou encore de Transylvania (2006), on pourrait dire que ce sont des Pierrot le fou, mais des Pierrot vraiment fous, des Pierrot prolétaires, gitans, anarchistes, déchargés de l’angoisse existentielle et de l’intellectualisme qui hantaient le bourgeois en rupture avec sa classe que jouait Belmondo.
Car, en définitive, la névrose des personnages compte moins, chez Gatlif, que leur effort désordonné mais farouche, pulsionnel, de résister au sort, de se battre contre la fatalité bec et ongles… Pierrot le fou se concluait sur le suicide de Pierrot après la mort de Marianne Renoir (Anna Karina), sa bien-aimée dont il découvre trop tard qu’elle n’a cessé de lui mentir et de le trahir. Dans Gadjo Dilo comme dans Exils, Je suis né d’une cigogne et Transylvania, c’est sur des sourires échangés que l’histoire prend fin, sur la sérénité retrouvée après une transe purificatrice (Exils) ou les cris de douleur d’un enfantement difficile (Transylvania).
Le besoin vital de rompre ses attaches avec le présent pour se construire de nouvelles fidélités, que celles-ci se fondent sur une origine problématique (telle l’arabité refoulée de Naïma/Lubna Azabal dans Exils), sur la passion amoureuse (qu’incarne Asia Argento dans Transylvania) ou simplement sur le désir assumé d’un rapport inédit au monde et aux gens, ce besoin traverse tous les personnages du cinéma de Gatlif. La plupart sont des sédentaires pris de l’envie furieuse, irraisonnée, d’aller vivre ainsi que les nomades, au jour le jour ; en prenant la route, ils cherchent à accorder en eux la mémoire de leurs origines à une inclination profonde et fiévreuse. Pour eux, l’« identité » ne saurait se définir que dans la perte des repères et par le hasard des rencontres.
L’image d’une route déserte revient dans chacun de ces films comme la page blanche où peut s’écrire un destin imprévisible. Les personnages quittent la France pour se perdre et se retrouver ailleurs, en Roumanie (Transylvania, Gadjo Dilo), en Algérie (Exils), dans un camp de manouches pour y apprendre à jouer de la guitare (Swing, 2001), dans un village alsacien près de la frontière allemande (Je suis né d’une cigogne). S’ils ne savent pas bien ce qu’ils recherchent, ils savent toujours parfaitement ce qu’ils quittent et ne regardent plus en arrière. Ils sont les frères de ces drogués « d’espace et de lumière » dont Baudelaire chante le manque dans Le Voyage : « Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau / Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ? / Au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau. »
Ce que découvrent les personnages d’Exils ou de Je suis né d’une cigogne, c’est nécessairement aussi le drame de ceux qui voyagent en sens inverse, clandestins d’Afrique du Nord et de l’Ouest, qui ont quitté leur pays pour rejoindre les grandes villes européennes en rêvant d’y vivre mieux. Mais on ne trouvera pas dans ces films de « prise de conscience » telle qu’on en voit dans les films de gauche traditionnels. La solidarité avec les laissés-pour-compte y est évidente, immédiate, totale. Quand les trois pieds nickelés de Je suis né d’une cigogne, après avoir roulé au hasard sur les routes et semé la zizanie un peu partout, s’occupent de faire traverser la frontière à une cigogne arabe voulant rejoindre son cousin en Allemagne (!), c’est pour le plaisir de changer de cap et c’est, encore et toujours, par amour, l’amour des exilés, des nomades et de tous ceux, prolétaires des temps nouveaux, qui n’ont rien d’autre à perdre que leurs chaînes. Car s’il faut savoir lâcher prise pour « trouver du nouveau », ce sont ceux qui ne possèdent rien qui sauront certainement le mieux réinventer le monde.
En attendant que cette utopie se concrétise, une femme et un homme peuvent déjà, à leur échelle dérisoire et sublime, inventer, s’ils s’aiment fort, une vie nouvelle : de nouveaux objets, de nouveaux jeux, des gestes amoureux inédits, un langage neuf comme celui, mi-rom mi-français, que partagent le gadjo Stéphane et la gitane Sabina dans Gadjo Dilo.
Le nouveau film de Tony Gatlif s’appelle Liberté. Il évoque la chasse à ces hommes libres que furent toujours les nomades. A travers l’histoire d’une petite communauté de bohémiens, le film décrit le harcèlement dont les Roms furent victimes sous le gouvernement de Vichy, avant que beaucoup d’entre eux soient déportés vers les camps de la mort [3]. Plus de deux cent mille Roms furent exécutés dans toute l’Europe par les nazis et leurs complices pendant la Seconde Guerre mondiale. Un massacre mal connu, en partie parce que le sujet est longtemps resté tabou chez les Roms eux-mêmes.
Au début de Liberté, les manouches ne veulent pas entendre ceux qui les mettent en garde. « C’est votre guerre, pas la nôtre », lance l’un d’eux à Théodore (Marc Lavoine), le maire du village près duquel ils se sont installés pour venir vendre aux habitants des chevaux, des casseroles, leur jouer de la musique, etc. Les villageois les connaissent, certains les aiment bien, les aident, leur proposent du travail, d’autres leur jettent des pierres et les traitent de voleurs, vieille habitude. Mais on est en zone occupée et certains, complices zélés des autorités allemandes, mettent déjà en œuvre le plan de débarrasser la France de sa racaille apatride : juifs, tsiganes…
Au cœur de cette communauté de manouches, il y a un personnage d’une trentaine d’années, Taloche (James Thiérrée). Taloche roule par terre, monte aux arbres, élastique et capricieux comme seul un enfant ou un animal peut l’être. Doté d’un sixième sens, il pressent des atrocités qui le jettent dans des transes terribles, lui font pousser des hurlements en se recouvrant de terre. Il y a aussi P’tit Louis, un gamin orphelin pour lequel Taloche se prend d’affection et qui voudra, comme tant d’autres personnages de Tony Gatlif, coûte que coûte suivre les gitans et partager avec eux les malheurs et la misère.
La beauté de Liberté réside surtout dans la description du gouffre qui sépare le monde des nomades de celui des sédentaires. Mademoiselle Lundi (Marie-Josée Croze), l’institutrice du village qui fabrique le soir des faux papiers pour les résistants, parvient à convaincre les manouches d’envoyer leurs enfants dans son école. Ils arrivent un matin, en retard, leurs instruments dans les bras. A-t-on déjà vu une école avec les yeux de gosses qui n’ont jamais fait que voyager ? L’encre est pour eux un mystère : ils l’avalent, contents. Soudain, au milieu d’une leçon, les voilà qui sautent par la fenêtre et fuient à travers champs.
Quand ils se font finalement embarquer par la police et mettre dans un camp, le maire du village, pour les protéger, les rend propriétaires d’une maison que ses parents possédaient. Il tente alors de leur expliquer qu’il ne leur reste pas d’autre solution, s’ils veulent échapper aux lois racistes, que de s’établir à demeure. Inadaptés, attachés à l’horizon comme à la prunelle de leurs yeux, les manouches dorment dans leurs roulottes qu’ils ont fait rentrer on ne sait comment dans la maison, passent la journée à tourner en rond dans la cour, à se cogner contre les murs. Jusqu’à ce qu’à nouveau, sans prévenir, ils s’en aillent. « On sera libres, disent-ils, quand on sera parti d’ici sans que personne ne sache où on va… »
Pour les nomades, les maisons et les écoles sont, au même titre que les camps où la police veut les faire croupir avant de les envoyer à la mort, des cages. Ils sont sauvages et tiennent à le rester, comme l’illustre le moment le plus déchirant du film, celui du meurtre de Taloche par un agent de la police de Vichy. Tony Gatlif les a filmés comme le chasseur et l’oiseau. Le gitan dégringole du sommet d’un arbre où il s’était réfugié, chute dans un talus ; le policier s’approche et tire. Il vient d’assassiner froidement la liberté faite homme.
Liberté marque une étape dans l’œuvre de Tony Gatlif. Il a beaucoup filmé de personnages chez qui le refus – de vivre comme tout le monde, de hurler avec les loups, de suivre une voie toute tracée – est une seconde nature. Dans Liberté, le refus ancré des gitans d’être enfermés où que ce soit croise un autre refus, celui d’une poignée de Justes de se soumettre à la loi criminelle d’un gouvernement d’assassins. Le cinéma à l’instinct de Gatlif se dédouble et associe à son habituelle générosité débridée une forme plus apaisée, presque classique. Les deux styles cohabitent, et ce métissage inattendu contribue à rendre ce film fragile extraordinairement émouvant.
L’assurance de Théodore expliquant tranquillement au notaire qu’il veut vendre pour rien sa maison aux gitans pour les sauver de la police a ainsi pour conséquence, quelques séquences plus tard, l’explosion de joie à la sortie du camp, quand le cheval de la bohémienne court follement aux côtés de la voiture du maire, le rire se mêlant aux larmes le temps d’une liberté éphémèrement reconquise.
Liberté, un film de Tony Gatlif, France, 111 minutes, en salles le 24 février 2010.
Notes :
[1] Lire Jacques Rancière, « L’étrange tribunal » (sur deux films de Danièle Huillet et Jean-Marie Straub), Le Monde diplomatique, avril 2003.
[2] « Qu’est-ce que l’art Jean-Luc Godard », in Les Lettres françaises, n° 1096, 9-15 septembre 1965.
[3] Lire Emmanuel Filhol et Marie-Christine Hubert, Les Tsiganes en France, un sort à part, 1939-1946, Perrin, Paris, 2009.
mardi 23 février 2010
Que savons-nous de notre terre ?
Je donne une suite à ma réflexion car nous ne connaissons pas grand-chose à ce sujet.
La journée ne sera donc pas comme d'habitude, cette fois-ci elle sera studieuse et interrogative.
Des scientifiques de l'Université de Bonn viennent de montrer que, sans le majorite, un minéral capable de stocker de l'oxygène dans les profondeurs du manteau terrestre, notre planète deviendrait certainement un désert.
Très en-dessous de la surface de la Terre, les pressions et les températures sont extrêmement élevées et les matériaux qui composent le manteau terrestre fondent. L'oxyde de fer, présent dans le manteau, subit alors une transformation chimique, au cours de laquelle l'oxygène qu'il contient devient en quelque sorte plus réactif, change de mode de transport et est ensuite incorporé au majorite, minéral exotique présent uniquement à ces profondeurs. "Plus la pression est forte, plus le majorite est en mesure d'emmagasiner une quantité importante d'oxygène", explique le Professeur Christian Ballhaus de l'Institut de minéralogie de l'Université de Bonn.
En s'associant au majorite, l'oxygène est soumis à un mouvement de convection et se retrouve comme dans un "ascenseur" vers la croûte terrestre. En se rapprochant de la surface, la pression à l'intérieur du manteau faiblit : le majorite se décompose et l'oxygène est libéré. "Il se trouve alors juste à proximité de la surface de la Terre, disponible pour les réactions d'oxydation qui sont un préalable à la vie", ajoute le professeur Ballhaus qui, le premier, a observé attentivement ce mécanisme. En particulier, la Terre dégageant constamment de l'oxygène, celui-ci se combine à l'hydrogène pour former de l'eau. Sans cela, la Terre serait vraisemblablement une planète désertique, hostile à la vie.
"Les planètes qui n'atteignent pas une certaine taille minimale n'ont, d'après les résultats de notre étude, guère de chance de former une atmosphère qui soit stable et riche en eau", résume Arno Rohrbach, étudiant en thèse à l'Institut de minéralogie. "Sur ces planètes, la pression à l'intérieur du manteau est insuffisante pour stocker assez d'oxygène dans la roche, puis pour le libérer à la surface".
En outre, plus une planète est grande, plus sa capacité à emmagasiner de la chaleur est importante ; la convection mantellique est alors d'autant plus durable et intense. Par exemple, Mars avec ses quelques 7.000 kilomètres de diamètre (le diamètre de la terre est de 12.700 km) s'est refroidie depuis bien longtemps, à tel point qu'il n'y a plus de mouvement dans son manteau. "Son manteau a donc perdu toute capacité à transporter de l'oxygène et à conserver durablement une atmosphère riche en eau", conclut le professeur Ballhaus.
BE Allemagne numéro 357 (18/10/2007) -
Ambassade de France en Allemagne / ADIT -
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/51456.htm
La terre creuse ?
Avez-vous déjà réfléchi à la migration des oiseaux ? Où donc, vont ces oiseaux qui vont en direction des pôles ? Je pense que vous y avez déjà réfléchi si vous observez la nature ? Moi aussi. Du coup, je me pose des questions aussi sur la terre creuse.
Ce sujet de la terre creuse a fait rire beaucoup de monde, et ils en rient encore. Mais certains ne rient pas.
Raymond Bernard est un géophysicien américain qui a publié en 1969 "the hollow Earth". Ce livre a été retiré de la circulation. Pourquoi ? Qui dérangeait-il ? Raymond Bernard appuyait pourtant son argumentation sur le recoupement de témoignages scientifiques de grande valeur, ceux de William Reed, Marshall B. Gardner, Huguenin, Ray Palmer et de beaucoup d'autres, ainsi que sur certaines révélations de l'amiral Byrd, auxquelles il avait réussi à avoir accès.
Ce que son ouvrage cherche à prouver :
La Terre est creuse et n'est pas une sphère solide comme on le suppose communément, et que cette partie intérieure communique avec la surface par deux ouvertures polaires.
Les observations et découvertes du contre-amiral Richard E. Byrd, de la Marine des Etats-Unis, le premier à s'engager dans ces ouvertures polaires, - ce qu'il fit sur une distance totale de 6 400 kilomètres dans l'Arctique et l'Antarctique, - confirment la justesse de notre théorie révolutionnaire sur la structure de la Terre, et rejoignent certaines déclarations d'autres explorateurs polaires.
Suivant notre théorie d'une Terre plutôt concave que convexe à ses deux extrémités, le pôle Nord et le pôle Sud n'ont jamais été atteints pour la bonne raison qu'ils n'existent pas.
L'intérieur de la Terre, réchauffé par son soleil central (source des aurores boréales), a un climat subtropical idéal, ni trop chaud ni trop froid.
Les explorateurs polaires ont découvert que la température s'élevait dans l'extrême nord, qu'une mer libre s'ouvrait devant eux, que des animaux, en plein hiver, marchaient vers le nord pour chercher de la nourriture et de la chaleur, au lieu d'aller vers le sud. Ils ont noté avec stupeur que l'aiguille de la boussole se mettait à la verticale, puis s'affolait. Ils ont vu des oiseaux tropicaux, des animaux qui ont besoin de chaleur. Ils ont repéré des papillons, des moustiques, des insectes de toutes sortes. Ils ont trouvé de la neige colorée de pollen et de poussière noire. Et plus ils avançaient vers le nord, plus il y en avait.
L'exploration du nouveau monde inconnu qui se trouve à l'intérieur de la Terre est beaucoup plus importante que la conquête du Cosmos. Les expéditions aériennes de l'amiral Byrd montrent comment une telle exploration pourrait être menée à bien.
La nation qui atteindra la première le Nouveau Monde situé à l'intérieur de la Terre deviendra la plus puissante du monde. (note de votre araignée marrante : ce qui expliquerait pourquoi il faut des autorisations spéciales pour aller aux pôles et pourquoi ces terres froides et dépeuplées sont si convoitées et pourtant peu explorées officiellement. Regardez cette carte, elle nous montre l'emplacement des drapeaux, regardez bien ! Avez-vous remarqué comme moi un certain drapeau ?)
Etant donné le climat chaud dont jouit ce Nouveau Monde, il n'y a aucune raison pour qu'il n'abrite pas une vie végétale, animale et humaine. Et que s'il en est ainsi, il est très possible que les mystérieuses soucoupes volantes émanent d'une civilisation avancée, située à l'intérieur de la Terre.
L'existence d'une terre au-delà des pôles est certainement connue de la Marine U.S. à laquelle appartenait l'amiral Byrd lorsqu'il accomplit ses deux vols historiques. Mais il y a dans ce domaine un top secret international.
Dans l'éventualité d'une guerre nucléaire, l'espèce humaine pourrait survivre en cherchant refuge dans les profondeurs cachées de notre globe. (note de votre araignée marrante : serait-ce la raison de ce peu de respect que nos gouvernants et nos armées montrent pour la surface de la terre sur laquelle nous vivons ? Mais une fois qu'ils auront réduit à néant la surface de la terre, ils sont si peu évolués qu'ils poursuivront leurs guerres partout où ils iront ...)
Extrait de "La Terre Creuse" (The hollow Earth) de Raymond Bernard
(Éd. Albin Michel - 1971)
http://conspiration.ca/e_book/La%20Terre%20Creuse.pdf
Crop, Nazca, Ovni
Pour réfléchir à la question :
J'ai trouvé ce commentaire de Prophetus sur ufolibre (il n'y a pas de rapport direct avec la vidéo) :
N'oublions pas que l'étude des ovni dépassent de très loin la pure logique scientifique aristotélicienne ou cartésienne, fondement de notre système matérialiste actuel de pensée.
Ce phénomène qui a toujours existé sous des formes variées dans l'histoire de l'humanité commence (enfin !) à s'étendre à la planète entière, de manière plus uniforme et constitue, pour nous, une sorte de révélation progressive sur la présence d'autres intelligences dans l'univers ; autres intelligences qui peuvent être pour certaines des "esprits" confinés dans leur espace-temps à 2 ou 3 dimensions, ou pour d'autres de véritables EBE (extraterrestres au sens strict) ou encore des entités divines ou démoniaques (anges rebelles) au sens "religieux", mais qui toutes restent des créatures de DIEU au même titre que l'homme terrestre, pour ne pas dire l'Adam Cosmique, archétype universel de génus homo peuplant l'univers matériel, psychique et partiellement spirituel de notre galaxie (pour se limiter à elle).
Etudier le phénomène ovni ou pani (phénomènes aériens non identifiés) revient à accepter que l'univers comporte non seulement un aspect matériel (celui des astronomes modernes) mais encore (et je dirais surtout !!) une dimension psychique (métaphysique / métapsychique) et spirituelle qui est en fait le véritable fondement de son existence ! Ce n'est pas le matériel qui crée le spirituel mais l'inverse; qu'on se dise, une bonne foi pour toute. Ce n'est pas l'organe qui crée la fonction, mais l'inverse. Ce n'est pas l'homme qui invente Dieu, mais l'inverse ! La pensée (ou l'attitude) rationaliste est ici défaillante car la rationalité ne peut être qu'un instrument d'analyse et non un fondement idéologique valable. Pour comprendre le phénomène pani, il faut une autre ouverture d'esprit.
lundi 22 février 2010
Femme à la rivière
Ce matin, je vous accueille avec cette vieille image. Ça ne dira pas grand-chose aux jeunes, sans doute, mais aux plus vieux ?
Le progrès est passé par là, et maintenant nous avons du confort, c'est indéniable.
Vit-on mieux pour autant ? Les avis seront partagés, rien n'est fixe, il y a du "pour" et du "contre" dans les différentes époques.
Pourtant, il y a encore des pays où les femmes vont encore à la rivière ou au lavoir pour laver le linge.
Comment vivent ces femmes, au quotidien et dans le détail ? Je vous invite à faire des recherches, et réfléchir aux comparaisons possibles avec notre époque ou ce que nous aimerions vivre.
Les commentaires sont ouverts pour donner vos avis.
Des mécanismes en bois
Des mécanismes en bois à votre portée ?
20minutes.fr du 21.02.10
Clayton Boyer est tout de même un peu présomptueux. Pas parce qu’il sait réaliser d’incroyables mécanismes en bois, mais parce qu’il pense qu’avec un peu de détermination, vous serez capable d’en faire autant.
Si on l’écoute, ou plutôt si on lit sa FAQ, le plus important n’est pas d’avoir les bons outils mais d’être persévérant.
Même peut-être n’est-il tout simplement pas capable d’imaginer à quel point vous pouvez être fainéant, maladroit, imprécis et peu patient (rayez les éventuelles mentions inutiles si jamais vous en trouvez, et sans tricher). Oui ? Vraiment ? Alors au bouleau ! Euh, au boulot !
Gizmodo.fr en partenariat avec 20minutes.fr
Piano interactif
Découvrez le piano interactif sur YouTube
Le site Kokokaka.com propose en exclusivité le piano interactif sur le plus grand site d'hébergement de vidéos de la Toile, YouTube.
Depuis l'été 2008, les utilisateurs de YouTube peuvent annoter leurs vidéos, ce qui leur permet d'ajouter des informations, ou d'arriver à une scène de la vidéo en un clic.
Grâce à cette fonctionnalité sont apparus plusieurs vidéos et jeux interactifs. En filmant une personne jouer plusieurs notes, le site Kokokaka a inventé le premier piano interactif sur Youtube.
Il vous suffit simplement de cliquer sur les touches apparaissant à l'écran pour jouer votre propre morceau.
zigonet.com
21 02 2010
Je n'ai pas encore eu le temps de l'essayer, je vous en laisse la primauté ;)
Menacés par la boue ?
Un pan de colline se détache et glisse sur des centaines de mètres dans un torrent de boue: en Italie, ce spectacle, diffusé en boucle à la télévision, risque de se reproduire souvent pour des raisons géologiques mais aussi à cause du développement urbain anarchique.
Toute cette semaine, des pluies torrentielles dans le sud de l'Italie ont entraîné des glissements de terrain imposants qui ont transformé en ville fantôme la localité de Maierato (2.000 habitants, tous évacués) en Calabre et vidé de la moitié de ses habitants celle de San Fratello (4.000 habitants) en Sicile.
"Il y aura toujours des glissements de terrain en Italie. Ce qui n'est pas acceptable pour un pays développé, c'est de voir ces glissements bloquer une autoroute ou toucher un pont ou un hôpital", a déclaré à l'AFP le géologue Leonello Serva.
Selon les experts, la densité de la population dans les zones à risques et l'absence de prise de conscience des dangers géologiques contribuent à provoquer régulièrement des catastrophes.
Selon l'ISPRA, un institut qui surveille les territoires à risque du point de vue géologique, 5% de la péninsule se trouve en zone rouge.
Mais "partout où il y a une pente en Italie, vous pouvez vous attendre à un glissement de terrain", a expliqué M. Serva, chef du département de la protection des sols à l'ISPRA, car la terre sur les innombrables collines et montagnes de la péninsule est "jeune d'un point de vue géologique".
Quelque 470.000 glissements de terrain se sont produits en Italie ces 50 dernières années, a rappelé l'ISPRA (Institut supérieur pour la protection et la recherche environnementale), qui précise que 70% des communes italiennes sont soumises à un risque élevé dans le domaine hydrotechnique.
Le territoire italien est rendu encore plus fragile par les abus, le déboisement et une urbanisation irrationnelle, selon les experts.
Les régions les plus à risques, selon l'expert, sont la Calabre et la Campanie ainsi que la Sicile.
"Nous avons eu des pluies incroyables, la terre est (déjà) fragile d'un point de vue géologique et les gens ont construit depuis 40, 50 ou 100 ans leurs maisons sur des terrains susceptibles de glissement", a déploré à la télévision Raffaele Lombardo, président de la Sicile.
En octobre dernier, un glissement de terrain dans la région de Messine (est de la Sicile) avait fait une trentaine de morts et plus de 700 sinistrés.
La presse et plusieurs experts avaient dénoncé l'urbanisation anarchique dans la région et le non respect des normes de construction, jugés responsables de la tragédie.
La pire catastrophe de ces dernières décennies s'était produite en 1998 lorsque la ville de Sarno, près de Naples, avait été engloutie par deux millions de mètres cubes de boue, faisant 160 morts.
L'absence d'information et de connaissance des règles d'utilisation des sols représente aussi un sérieux problème, a déclaré à l'AFP Francesco Dramis, professeur de géomorphologie à l'Université Roma 3.
"Il est urgent d'éduquer les gens à une utilisation correcte du sol et à la légalité", a dit M. Dramis.
Les bonnes habitudes dans la construction de maisons ou dans l'agriculture ont été négligées ou oubliées et ont aggravé les déséquilibres géologiques.
"Nous perdons la culture de la terre. Avant, il y avait beaucoup plus d'agriculteurs qui savaient ce genre de choses", a conclu M. Serva.
actualité.aol.fr le 21 Février 2010
Sans vouloir distiller de la crainte, ce qui serait contraire aux buts de ce blog, sommes-nous certains d'être à l'abri, nous qui sommes éloignés de l'Italie du Sud ? Il serait peut-être intéressant et responsable de nous renseigner et d'exiger des réponses fermes si nous vivons près (ou sur) des terrains qui ont été glissants par le passé.
dimanche 21 février 2010
Transport ailé
Bonjour, tout le monde !
J'ai trouvé cette photo en clin d'œil pour ouvrir la journée.
Quand on sait que certains oiseaux peuvent parcourir 50 000 km, pas étonnant de les voir se faire emmener de temps en temps !
C’est ainsi que cet oiseau a décidé de grimper à dos d’aigle, pour se reposer le temps d’un trajet sans effort !
Passez un excellent dimanche, et pensez que le printemps est proche, maintenant, même si nous aurons encore quelques coups de froid.
Allez, encore une vidéo pour nous préparer à ce printemps et apprendre un peu :
Ahhh oui, d'accord, c'est donc un merle qui m'a réveillé tous les matins pendant plusieurs années vers 3-4 h ! C'était un bonheur chaque jour renouvelé. Maintenant, si je veux l'entendre, il me faudra aller dormir dehors sur la terrasse, mais pourquoi pas ? Dès le printemps, ça devrait être agréable, en se couvrant bien.
Se faire du bien, c'est aussi cela.
Que vont dire les voisins s'ils me voient ? Qu'importe !
Que vont dire mes amis à qui je vais le dire ? S'ils me regardent d'un drôle d'air, ce sera le signe qu'il me faut changer d'amis, tout simplement !
Vous comprenez ?
Savoir-vivre, savoir déneiger
Voilà un geste que j'apprécie énormément.
Déneiger sa voiture en prenant soin de jeter la neige à un endroit qui ne gêne personne. Et on voit sur la vidéo, que les voisins ont fait pareil. Voilà un savoir-vivre appréciable.
Si tout le monde pouvait en prendre de la graine lorsque la neige tombe effrontément en hiver !
Faites que le rêve ...
" Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve. "
( Antoine de Saint-Exupéry
Ecrivain et aviateur français )
samedi 20 février 2010
Le magicien et le perroquet
Bonjour, les amies-amis, j'espère que tout va bien pour vous en ce début de week-end !
Nous allons commencer la journée avec cette blague :
C'est l'histoire d'un magicien qui faisait ses spectacles lors de croisières aux Antilles dans un paquebot de luxe. Comme le public est renouvelé tous les 15 jours, le magicien se permet de répéter les mêmes numéros encore et encore, sans jamais les renouveler.
Tout irait très bien pour cet homme, si le perroquet du capitaine, à force de voir les mêmes numéros se répéter, n'avait compris quels étaient les trucs de chacun de ses tours. Malheureusement, le perroquet se permettait maintenant de crier au beau milieu du show :
-"Regardez, ce n'est pas le même chapeau !"
ou bien : "Regardez, il cache les fleurs sous la table !"
ou encore : "Eh, toutes les cartes du jeu sont des As de Carreau !"
Outre que le psittacidé faisait rire toute la salle par ses remarques, ça avait fini par rendre le magicien furieux, d'autant plus qu'il ne pouvait rien faire contre la bête puisque l'oiseau appartenait au capitaine.
Un beau jour, alors que le magicien était en représentation, le bateau heurte un iceberg (quoi ce n'est pas possible Bon alors disons qu'il heurte un autre bateau) et il fait naufrage. Le magicien se retrouve accroché à une poutre en bois au beau milieu de la mer, avec le perroquet à côté de lui bien sûr. Le magicien lance un regard haineux à l'oiseau qui lui rend bien. Aucun des deux ne parle pendant une journée; le lendemain, pareil; le surlendemain, encore pareil. Finalement, au bout de quatre jours, le perroquet dit :
-"Bon d'accord, j'abandonne. Où est le bateau ?"
La vieille dame et le voleur
zigonet.com
Etats-Unis : Une vieille dame attaque un voleur
Paru le 2010-02-19 16:33:00
Alors que cette vieille dame faisait ses courses dans une épicerie, un voleur a fait son apparition. Se glissant derrière le comptoir, il pousse l'employé et commence à vider la caisse. Mais c'est sans compter sur cette dame âgée de 75 ans, mais toujours combative...
Lorsque l'homme se met à vider le tiroir caisse, la vieille dame se saisit du lecteur de code-barres et assène des coups au voleur. Et quand il passe devant elle pour sortir de la supérette, elle n'hésite pas à lui porter un dernier coup avant de se jeter à sa poursuite avec, il faut bien l'admettre, peu de célérité.
L'homme a été arrêté, il est actuellement sous les verrous.
Rien !
Dans certaines situations, il n’y a qu’une chose à faire : rien. Mais il faut le faire tout de suite, sans attendre une minute de plus.
André Frossard
Cela faisait longtemps que nous n'avions pas posté des "Paroles" !
vendredi 19 février 2010
Le parachutiste
Voici un jeu pour compenser les actualités :
Faire sauter le parachutiste en cliquant sur "jump",
puis, cliquer sur "chute" pour ouvrir son parachute.
Attention: tenir compte de la force du vent et de sa direction.
Cliquer ici: PARACHUTE JUMP
Faites attention à votre coeur ! Mesurez vos efforts et n'y passez pas toute la journée. Bien que ...
(Ce jeu m'a été envoyé par une araignée marrante de La Somme, qu'elle en soit remerciée dans ces lignes !)
Laïcité, jusqu'où ?
Vaïssac. Les statues décapitées
ladepeche.fr
Fait divers. Découvertes hier matin.
Désormais, ce sont deux statues sans tête qui veillent sur la place centrale de Vaïssac. Un détail dont pratiquement personne ne s'était rendu compte hier. Photo DDM, C. L.
Les deux corps sans têtes trônant désormais au pied de la croix donnent un air particulièrement lugubre au centre de Vaïssac.
Dans la nuit de mardi à mercredi, les deux statues, une représentation de la vierge et une d'un saint, ont été saccagées par des individus. Leurs têtes ont été tout bonnement fracassées.
Hier, aux abords de la place sur laquelle trônent ces figurines, financées, il y a des décennies, par un curé et ses ouailles, peu de monde s'était aperçu de cette sauvage mutilation.
« On ne s'en était pas rendu compte. Quand on l'a vu on est allé demander à la mairie », explique une riveraine.
Là, la réponse a été lapidaire : « les statues ont perdu la tête ». Sûrement pas toute seule.
C'est dans une grande envolée que de son côté, le maire, Françis Delmas, donne un commencement d'explication : « Cette dégradation est le fruit du laisser-aller général mais, s'en prendre à ces statues ne relève d'aucun mobile recevable. Le saccage de ces objets symbole doit nous inquiéter quand au devenir de notre propre démocratie. La Liberté elle-même se voit bafouée par cette action immorale. »
Attention, manifestement, la République vacille à Vaïssac à quelques semaines des élections régionales. Le maire n'en dira pas plus. Sans doute pour préserver l'enquête. En effet, alertés, les gendarmes se sont immédiatement rendus sur les lieux de cette violence urbaine d'un genre nouveau. Ils ont immédiatement commencé leurs investigations avec d'essayer de mettre la main sur les bourreaux qui ont décapité ces deux statues.