Bonjour !
Vous reconnaissez nos deux amis qui batifolaient hier dans l'océan de "l'antre de l'araignée marrante" ?
Eh bien ils ont été empruntés pour en faire une animation pour les enfants.
A moins que ce soient eux :
Je ne sais pas si c'est une bonne idée pour les élèves du primaire.
Sexualité, homosexualité ... Je crois que tout est une question d'équilibre énergétique.
Et puis, j'ai toujours pensé que l'éducation sexuelle, comme toute l'éducation, d'ailleurs, revenait aux parents. Est-il si difficile pour des parents qui s'aiment de se montrer amoureux, dans des gestes simples, affectueux, devant leurs enfants ? Et de garder ce qui tient à la sphère privée, privée, justement ? Les enfants ne sont pas cons, ils voient bien comment ça marche avec les animaux, et s'ils voient les parents se faire des câlins, il est facile de répondre à leurs questions. Amenons donc nos enfants à la campagne, aussi souvent que possible, le grand air leur fera le plus grand bien.
Tiens, de temps en temps, même à la campagne, on voit que des femelles s'amusent avec des femelles, et des mâles, avec des mâles. Mais ça ne mène pas loin.
Il n'y a que chez les humains que ça termine en tabou. Oui, apprenons-leur que leurs fesses, leur verge et testicules, leur vulve, leur clitoris, leur corps, tout simplement, leur appartiennent et qu'ils doivent les respecter et les faire respecter. Montrons-leur l'exemple, aussi. Si je me respecte, il y a des chances pour que mon enfant comprenne et fasse de même. Et trions dans nos connaissances et famille pour que les exemples qu'ils voient soient bons et sains.
RESPECT, même si nos habitudes sexuelles ne vont pas dans le sens des habitudes de notre voisin ... ou de nos grands enfants.
N'y aurait-il pas de l'hypocrisie avec les pubs ? Le libéralisme va loin, et pas dans le bon sens, malheureusement. Qui est chef de famille ? La télé, la pub, nos dirigeants, nos profs, le qu'en dira-t-on, ou nous les parents ? C'est donc de notre responsabilité de se respecter et de respecter les autres. Nos enfants prendront exemple sur nous. Il n'est jamais trop tard pour commencer.
Et puis, ça veut dire quoi : zizi ? zézétte ? Comment pourrions-nous confier l'éducation sexuelle de nos enfants à des personnes qui emploieraient ces mots ?
Si j'ouvre ma grande gueule, c'est justement parce que dans ma famille, personne ne respectait l'autre et que j'en ai grandement souffert. Alors, ma fille, mon fils, ma progéniture, pardonne-moi, et redresse la barre de ta vie, je t'en prie, fais-toi du bien, respecte-toi, et respecte ton voisin. J'espère que depuis le temps, tu auras déjà fait ce chemin de vie.
http://www.20minutes.fr/article/382416/France-Education-sexuelle-On-n-est-pas-oblige-de-leur-apprendre-le-kamasutra-tout-de-suite.php
04/02/2010
Education sexuelle : «On n'est pas obligé de leur apprendre le kamasutra tout de suite»
ECOLE - Comment aborder la question de la sexualité avec les enfants ?
Les petits Français souffrent d'«un réel manque d'information et d'éducation à la sexualité». C'est Roselyne Bachelot qui le dit. Ni une ni deux, la ministre de la Santé a promis de «mettre le paquet» sur la question «en milieu scolaire», avec l'aide de Luc Chatel. Mais comment parler sexualité avec de jeunes enfants ? Quelques éléments de réponse avec le Dr Stéphane Clerget, psychiatre pour enfants.
«On n'est pas obligé de leur apprendre le kamasutra tout de suite», prévient Stéphane Clerget. Selon lui, l'erreur consiste souvent à mettre la charrue avant les bœufs en matière d'éducation sexuelle. «La première des choses est d'énoncer les règles et les lois qui régissent les relations amoureuses», estime le pédopsychiatre.
«Planches anatomiques»
Ces règles sont simples, et leur enseignement à toute sa place en milieu scolaire puisqu'elles relèvent de la vie en société. Dès la maternelle, on peut donc expliquer à un enfant qu'«on peut se mettre en couple à partir de quinze ans, avec quelqu'un qui n'est pas de sa famille, et qui est d'accord».
Une façon d'annoncer d'abord ce qui est autorisé, sans «commencer par parler des dangers». Vient ensuite le moment d'aborder le «comment on fait les bébés». Un enseignement qui, selon le Dr Clerget, doit se faire sur le mode scientifique, «avec des planches anatomiques et l'explication de la rencontre entre une "graine homme" et une "graine femme"».
«Le "zizi", la "zézette" et les fesses doivent être présentés comme des zones sacrées»
Et le plaisir dans tout ça... Ne doit-on expliquer aux enfants que la fonction procréatrice de la sexualité ? «Non, répond le pédopsychiatre, il faut leur expliquer que les gens font des "jeux de zizi" et des "jeux de fesse" parce que ça leur fait plaisir.» Ce qui implique d'avoir préalablement expliqué qu'il existe des zones du corps plus «sensibles» que les autres.
«Le "zizi", la "zézette" et les fesses doivent être présentés comme des zones sacrées», précise Stéphane Clerget. Des zones dont on peut disposer à sa guise, mais que les adultes n'ont pas le droit de toucher. En la matière, comme pour les autres aspects de la sexualité, les débats sont une bonne manière de procéder, selon le spécialiste. En partant du principe que «quand un enfant pose une question, c'est qu'il est prêt à entendre la réponse».
Julien Ménielle
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