mardi 9 février 2010
Policiers menteurs
Villiers-le-Bel: L'avocat des deux adolescents a porté plainte contre les policiers pour faux témoignage
FAIT DIVERS - Leur voiture aurait accéléré au moment du choc avec la mini-moto des jeunes de 15 et 16 ans...
L'avocat des deux adolescents tués en novembre 2007 à Villiers-le-Bel (Val d'Oise) lors d'un choc avec une voiture de police a déposé plainte pour faux témoignage contre les policiers présents dans le véhicule. Maître Jean-Pierre Mignard l'a annoncé ce lundi matin, confirmant une information de France Info.
«Les policiers n'ont pas dit la vérité à leurs collègues, au procureur de la République et au juge d'instruction», a affirmé l'avocat. Selon lui, ils «ont menti sur les raisons pour lesquelles ils se trouvaient» sur les lieux ainsi que sur la vitesse de leur véhicule.
Les policiers voulaient leur couper la route
«Ils ont dit qu'ils roulaient normalement. Or le rapport de l'expertise judiciaire a montré que le véhicule était en phase d'accélération», a précisé Jean-Pierre Mignard. Selon France Info, l’expertise est formelle: au moment ou l’accident s’est produit, la voiture venait d’accélérer brutalement, passant de 59 à 64 km/h, une accélération de 5 km/seconde.
«On ne leur a jamais demandé de s'expliquer», a rappelé l’avocat. Selon lui, les policiers voulaient, contrairement à ce qu’ils ont dit, couper la route aux jeunes, d’où sa plainte pour faux témoignage. A l'issue du procès en octobre dernier, la juge avait rendu un non lieu, estimant que les policiers n’étaient pas responsables de l’accident qui a provoqué trois jours d'émeutes à Villiers-le-Bel. Les familles des victimes ont fait appel de cette décision.
C.C.
20'.fr
Voici ce qui avait été dit à l'époque :
Villiers-le-Bel: non-lieu pour les policiers dans l'affaire de la collision, les familles font appel
Le tribunal de Pontoise a suivi les réquisitions du parquet...
Le tribunal de Pontoise a proclamé un non-lieu dans l'enquête ouverte pour homicide involontaire après la mort de deux adolescents le 24 novembre 2007. Les deux jeunes avaient été tués dans un accident entre la mini-moto sur laquelle ils se trouvaient et une voiture de police. Leurs familles vont faire appel, a indiqué leur avocat, Jean-Pierre Mignard.
«Une ordonnance de non lieu a été rendue vendredi 23 octobre par un juge d'instruction de Pontoise», a déclaré à l'AFP une source judiciaire, confirmant une information de France Inter. «Les deux policiers qui se trouvaient à bord du véhicule, et en particulier le chauffeur, sont mis hors de cause"» selon cette source.
L'annonce du non-lieu intervient le jour de l'ouverture du procès en appel de jeunes accusés de caillassage des forces de l'ordre, en réunion et avec guet-apens.
«Deuxième peine»
En septembre, la réquisition du parquet, réclamant le non-lieu, avait été vécue comme une «deuxième peine» par les familles des victimes.
La mort des deux adolescents avaient provoqué des affrontements avec les forces de l'ordre dans plusieurs communes du Val-d'Oise, dont Villiers-le-Bel, au lendemain du drame. Une centaine de policiers avaient été blessés par des tirs d'armes à feu, un commissaire roué de coups, des bâtiments publics et des commerces détruits. >>
O.R. avec agence
20'.fr
Est-ce un cas isolé ? A vous ...
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2 commentaires:
Je me souviens, l'an dernier, de la descente de gendarmes armés et hurleurs et avec chiens dans des écoles pour terrifier des enfants. Dans le Gers, et dans l'Hérault, pour ce que j'en avais lu, mais il paraitrait que ce genre de méfaits policiers se passeraient un peu partout en France. Pourtant on n'en entend pas parler. Interdiction aux enfants de bouger. Les chiens étaient censés trouver des drogués ou revendeurs de drogue. Mais les résultats pour la drogue ont été infimes et ne justifiaient pas une telle démesure. Une petite fille de 13 ans, traumatisée par de tels agissements en a parlé à ses parents qui ont réagi. Elle avait été obligée de sortir de la classe et de se déshabiller, devant des hommes, pour une fouille qui n'avait rien donné.
L'institution scolaire n'avait rien trouvé à redire à de tels agissements qui étaient censés être pour "protéger" les enfants !! Vous avez peut-être d'autres informations sur d'autres lieux, mais déjà pour ceux-là, comment peut-on accepter ?
Et juste ces jours-ci, une gamine qui s'était battue dans le périmètre de son collège et que la police vient chercher au petit matin chez elle ? Et pour la déstabiliser et la terrifier, elle est enfermée toute la journée avec menace de rester davantage ?
Je n'ai pas voulu lire la presse, et je vous laisse compléter.
Ce monde de pourris me dégoûte. S'ils veulent faire respecter la loi, qu'ils commencent donc par aller voir les cols blancs, ces gens qui ont les moyens de vivre et qui le font dans l'opulence, et même certains sont nos élus, ou nos employeurs.
S'ils s'acharnent sur le peuple et sur nos enfants, c'est pour nous maintenir dans la soumission. Nous ne pouvons pas accepter.
Voici ce que dit l'actualité d'aujourd'hui pris sur 20minutes.fr :
14 policiers belges mis en examen pour des faits de violence, de racisme et d'humiliation
BELGIQUE - Ils auraient commis ces faits contre au moins 15 personnes...
Quatorze policiers belges chargés de la surveillance d'une grande gare bruxelloise ont été mis en examen pour des faits de violence, de racisme et d'humiliation commis contre au moins 15 personnes.
Selon l'enquête du parquet de Bruxelles, ces policiers fédéraux en poste à la gare du Midi, haut lieu de vols et d'agressions, s'en prenaient à des victimes précarisées comme des sans abri ou des clandestins, ou à des voleurs à la tire.
lls sont poursuivis notamment pour coups et blessures volontaires
Ils sont soupçonnés, indique le journal bruxellois La Dernière Heure, d'avoir rasé les cheveux d'un tsigane de 12 ans, passé à tabac un Algérien dans des garages de la police, porté des coups sur les testicules de personnes précarisées interpellées sans motif légitime ou encore d'avoir fouetté un SDF et sauté à pieds joints sur sa colonne vertébrale.
lls sont donc poursuivis pour coups et blessures volontaires, traitements inhumains et dégradants, usage de la force sans motif légitime, arrestations arbitraires, comportements haineux et racistes et non-assistance à personnes en danger, ainsi que faux et usage de faux, ayant rédigé de faux procès-verbaux. Leur procès en correctionnelle devrait s'ouvrir avant l'été.
Avec agence
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