mardi 31 juillet 2012

Chefresne : Derrière l’urgence, la bêtise.


J'hésitais à poster ce message, mais il est trop beau. Merci à toi, que je ne connais pas, pour ton  courage et ta détermination. Si nous pouvions tous avoir ta force ! Car c'est une force d'amour que tu as, pas une force de haine !


Il date du début juillet, j'ai attendu peut-être un peu trop, mais l'histoire des taureaux fait que cette lettre revient à la surface.
  
Retour sur le week-end de resistance au Chefresne
 

Laisser place à la fragilité ou tout détruire.
 
Je me suis fait tirée dessus par un flic.

J’ai 15 impacts de métal dans le corps et ils y resteront ; la jambe, l’os du genoux, le vagin, le sein, le bras. Le nerf de mon bras droit a été sectionné, on a du opérer. Dans un an peut être je retrouverai ses capacités.
 
J’écris pour qu’”on” ne puisse pas dire qu’”on” ne savait pas. Qui veut savoir sait.

J’écris pour qu’on arrête de nous censurer, frapper, enfermer, tuer derrière une soit disant démocratie et un soit disant état de droit.

J’écris parce que je n’en peux plus qu’on renvoie les violences aux pays lointains et pauvres en se décharge lâchement des questions révolutionnaires qui se posent en Tunisie, en Lybie, en Égypte, en Syrie … disant qu’en France c’est pas la même, qu’en France c’est différent, et même pire…

Écrire parce qu’à 20 ans j’ai subie, vu et entendu trop de violences policières derrière des vitrines de mensonges et de propagande marchande.

Écrire parce qu’il m’est insupportable de sentir cette boule d’angoisse dans mon ventre quand je croise un flic, et ce brouillard de solitude et d’impuissance face au système policier.

Écrire faute hurler que ça ne peut plus durer, et de prendre acte.

Écrire parce que la liberté dans la civilisation occidentale est un mensonges meurtrier.

Écrire parce qu’il y a trop de silences et de mensonges sur la répression, sur nos luttes, sur les dangers du nucléaire, entre autre, sur la violence du système.
 
Cette fois-ci, ça s’est passé au Chefresne, une commune qui résiste à l’implantation d’une ligne très haute tension de 170 km de long (cette ligne participe à la création d’un gigantesque réseau de circulation d’information mondial, avec non seulement vente d’électricité mais aussi contrôle des populations et automatisation de leurs échanges avec l’administration centrale. Le courant électrique sera produit par des éoliennes en mer du Nord, par des centrales nucléaires comme l’EPR de Flamanville, mais aussi mécaniquement par les trois réacteurs de Tricastin qui sont maintenant libérés de l’alimentation électrique de l’usine Eurodif qui a fermée ; antitht.noblogs.org/255).

Mais je porte en mois bien des blessés, bien des morts, bien des non dits, pas qu’en France, pas qu’ailleurs.

Je porte en moi des prisons pleines et je sais les impunités à répétions pour les bourreaux légitimes.

Amin Bentounsi a été assasiné le 21 avril par balle, dans le dos, et suite à ça des policiers manifestent armés, en uniforme, revendiquant le droit de tuer en prevention.
Depuis leur mise en services le flash ball, les grenades assourdissantes et celles de desenclerment ont fait beaucoup de blessés, des œils perdus, des plaies, des handicaps, des morts ; personne n’a gagné devant la justice.

Je sais des villes de plus en plus sécuritaires, un arsenal juridique de plus en plus liberticide, le perfectionnement du contrôle de la population en meme temps que celui des frontières.

J’écris parce que j’en ai marre qu’on me demmande si “ça va”. À ceux à qui j’ai dit “oui”, la politesse ou l’habitude.

Bref.
 
Nous nous sommes fait tirés dessus sous des pylones THT qui pullulent dans la campagne, dans un désastre mondial qui menace de péter à tout moment et dans lequel on nous voudraient civilisé, passif. Nous, à force, dépossédés de presque tout; de notre histoire, de son sens, du langage, de l’information, de nos corps, de nos désirs, de notre temps, de nos vies. Alors qu’on nous voudraient inoffensifs, craintifs, non violents, je ne veux pas qu’on me parle comme à “la malade”, qu’on m’infantilise, qu’on me plaigne. J’ai besoin qu’on prenne soin des uns des autres, pour durer, j’ai besoin qu’on riposte aussi. J’ai besoin, pour guérir, d’un système sans flics, sans pouvoir.

Oui, tenons compte des dégâts d’un fragment de guerre sociale explicite, de son lot de douleurs et de violence, mais n’abandonne pas, organisons nous. Ce qui ne tue pas rend plus fort parait-il, à condition de ne pas se mentir.
 
Vous voulez des détails ? Les mass-médias sont venus dans ma chambre d’hôpital avant l’opération. Un médecin généraliste, présent sur le camps, avait témoigné des violences policières et de l’utilisation d’armes de guerre (grenades de Dé-encerclement, grenade assourdissantes, gaz lacrymogène, matraque…) laissant de nombreux blessés. Il avait été formidable sur le camps mais là il arrivait géné ; les mouches à merde du pouvoir, autrement dit les journalistes, voulaient filmer les impacts de métal dans les corps pour diffuser le témoignage. Pas d’image, pas de parole, c’était leur chantage. Ils restèrent une heure dans la chambre, tentant de se défendre de la bassesse de leur journaux (voir les revues de presse sur : www.percysoustension.fr) et de leur démarche.

En voyant, sans surprise, ce qui en sort, un rectificatif s’impose.
 
L’avancée des travaux de la ligne rend plus qu’urgente et nécessaire une résistance concrète et de terminée sur les infrastructures.

“Il est maintenant évident et nécessaire, vu ce que nous imposent les pylônes dressés sur nos terres, que beaucoup de personnes sentent l’envie en eux d’agir directement contre ce maillon faible de l’industrie nucléaire vu l’inacceptable répression des opposants, les droits fondamentaux des personnes bafoués, les humiliations qu’inflige RTE à la population.” (extrait de l’appel Tous au Chefresne, wk de resistance ; www.stop-tht.org/)
 
Ces lignes participent à la dépossession de nos vies et s’imposent avec la même arrogance et le même fascisme que l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, le tgv entre Lyon et Turin, la centrale à gaz au Finistère, les éco-quartiers dans nos villes gentrifiées ou encore que les prisons à visages humains, belle image de l’hypocrisie du merdier actuel.

Alors d’où vient la violence ?
 
On le sait et on peut s’en indigner après coups, mais il est important de le rappeller : les appels publiques de rencontres ou d’action entrainent inévitablement un énorme déploiement du dispositif policier : Occupation policière et militaire du territoire, contrôle et fouilles de ceux qui y passent, surveillance (hélicoptères, dispositif d’écoute), renforts entrainés au terrain (dans le cas du Chefresne, la spig, les garde mobile de Blain, entrainé sur la lutte de Notre-Dame-des-Landes). ILs étaient plus de 500 armés sous les pressions d’une préfecture traumatisée par Valognes (ou la perte de la maitrise d’un territoire).

Leur volonté semble clair : casser le mouvement, faire mal, physiquement et moralement.
 
Alors que les mass-media construisent méticuleusement la figure du dangereux radical qui veut en finir (avec on ne sait quoi) et qui vient de loin pour ça (figure menaçante et complètement dépolitisée), ils passent sous silence les luttes et la répression croissante qu’elles subissent. Un territoire qui résiste est souvent occupé militairement, comme on le voit au Chefresne, à Notre-Dame-des-Landes ou encore au Val de Suse ; Sur fond d’expropriation, d’expulsions se déroulent quotidiennement les pressions psychologiques, financières, judiciaires et policières. Derrière la soit disant liberté de penser : l’interdiction d’agir. On nous tanne d’être non violent sous une violence croissante.
 
Le 24 juin, une manifestation est partie vers le château d’eau, lieu de rencontres et de résistances, expulsé le mercredi 20 juin. Un autre cortège, dont je faisait partie, est allé en direction des pylônes (deux debout et un encore au sol). Il est difficile de dire s’il faut définitivement abandonner toute action de masse annoncée, si c’était un casse pipe d’aller à ce qui ne serait qu’affrontement anticipé par des flics mieux équipés, de se dire que la peur l’envie d’annuler était presente la veille et le matin et qu’elle était peut être sagesse. Il semble important de questionner nos mode de prise de descision dans des moments d’urgence et de “spectacle” comme celui-ci. “La marche pour l’honneur” mentionné dans un retour (lien ci dessus) laisse un triste arrière gout de ces armées de déja-vaincus avançant vers leur perte. Être transversales, imprévisibles, inattendus pour ne pas devoir devenir force militaire… Un ami me dit après coup “cette fois encore on est pas passé loin de la mort, un d’entre nous aurait pu y rester”.

Dans la campagne grise de gaz nous n’avions pas le rapport de force ou l’intelligence nécessaire pour ne pas se faire repousser assez rapidement et violemment vers le camp. On entendait des détonations, des cris et sur la dernière charge les regards que je croisais étaient effrayés ou souffrants. Les lignes de flics, en entendant “il y a des blessés, du calme” se sont mis a charger en gueulant et tirant. Après avoir eu l’impression de bruler, j’ai eu celle de perde mon bras, puis la peur qu’ils nous tirent dans le dos ou qu’ils arrêtent. Quelqu’un m’a saisit et m’a sortie de là.

À ceux qui disent que la guerre est finie, je leur dis qu’elle est latente, cachée, mais qu’on peut compter nos morts, pour ne pas les oublier. Un opposant est passé il y a quelque années sous un train castor qu’il a voulu bloquer en s’enchainant sur la voie. 

D’autres y ont laissé leur tendons, brulé par la disque use des flics qui voulaient les enlever, d’autres … la liste est incomplète. Combien de morts par le nucléaire, de Hiroshima à Fukushima en passant par ceux qu’on cache chez nous, combien de tonnes de déchets qui s’entassent, combien d’irradiés, et combien de faux débats démocratiques ?
 
Là, c’était une tente médic pleine de blessés. Tristement mais efficacement les gestes et les réflexes se mettent en place : soigner dans l’urgence, maitriser sa douleur et accompagner celle des autres, évacuer malgré les barrages de polices, éviter celui qui bloquaient l’accès à l’hopital de st Lo, attendre deseperement les pompiers bloqués, subir la réquisition d’un de leurs véhicules pour évacuer un policier égratigné au détriment d’une fille risquant de perdre la vue…
 
En arrivant à l’hopital, je raconte tous ça en montrant mon corps mutilé. On s’indigne, on s’énerve, on déplore dans le service hospitalier pas familier des violences policière de la France de 2012. Certains auraient voulu aller à la manifestation mais travaillaient, certains m’ont dit en levant le poing de continuer la lutte, d’autres n’en revenait pas, quelqu’un m’a dit “nous avons fait la guerre en Normandie, on sait ce que c’est”. J’ai au téléphone un responsable de l’accessibilité des soins de l’hôpital de st Lo (par rapport au barrage, deux fourgons et une lignes de garde mobile sur la route-sur la voie d’accès au CHU). Je répète, je dis que les pompiers n’arrivent pas à accéder au camp, il me répond qu’il fait ce qu’il peut. Il ajoute surtout qu’il reçoit, depuis le matin, des pressions de la préfecture pour avoir le nom et la nature des lésions des blessés du Chefresne. Il m’assure que le secret médical ne permet aucune fuite. Je lui dit de tenir face aux pressions et je le remercie pour cela.
 
Je serai transférée et opérée. Je vous passe les moments où, dans cette chambre, j’ai eu l’impression d’être en taule ou que j’ai craint l’arrivée des flics, les moments où l’étonnement des gens me donnait envie de leur dire mais ouvre les yeux et informe toi, l’inquiétude pour ceux resté au camps, l’envie de parler avec tous ceux qui ont vécu ce moment, l’envie de dire que je n’en veux qu’aux flics, l’envie de casser la télé ou d’occuper le plateau au moment des infos régionales…
 
Je sais juste qu’un moment me hante ; cette heure entière où, mon bras anesthésié dans la salle d’attente du bloc opératoire, je n’ai pu m’empêcher et m’arrêter de pleurer. Pas que mon bras, pas que ces éclats, pas que le stress, mais la détresse de se savoir partie prenante d’une guerre pacifiée et dont les raisons comme les conséquences ne resteront connus que d’un petit nombre de camarades, noyées dans une indifférence générale.
 
J’ai une grosse question dans la gorge, que faire maintenant par rapport à cette violence policière. Je sais que je n’ai rien à attendre de cette justice de classe sinon une tribune ou une médiatisation du problème. Et encore. Je la sais quotidienne cette violence. Je nous sais nombreux enragés. Je nous sais un peu seuls et démunis aussi.

Déjà j’en profite pour affirmer que ce n’est pas être violent que d’aller avec casque masque à gaz et protection en manifestation, c’est la condition de notre survie physique.

Ensuite qu’il nous faudra être plus intelligents que la police, que leur juges, que leur infiltrés, que leur système de contrôle.

Et pour finir que j’aimerai bien qu’on ne laisse pas faire parce que l’on sait, car “qui ça étonne encore”, les violences policières sont entrées dans la réalité et la banalité du politique.

Amal Bentounsi appelait à un mouvement national contre le permis de tuer pour la police, j’appelle à une insurrection internationale contre la police, ce qu’elle nous inflige, contre ce qu’elle défend, contre ceux à qui elle sert.

C’est facile d’écrire mais on ne sait jamais que ça soit lu.
À bientot.
Indymedia Nantes, 6 juillet 2012


 

THT Chefresne le SILENCE HURLE !


Ce qui se passe au Chefresne ne doit être passé sous silence.

La résistance s'organise et donne des idées.

Je vous invite à aller lire le témoignage de cette femme qui s'est faite tirer dessus :
http://danactu-resistance.over-blog.com/article-retour-sur-la-resistance-du-chefresne-temoignage-d-une-militante-blessee-par-la-police-107947571.html

et de cette bonne nouvelle qui doit prendre racine en nous tous. Ici ce sont les taureaux mais on ne peut pas tous avoir des taureaux chez soi  :
http://nantes.indymedia.org/article/25984

Passez une excellente journée, la chaleur est de retour, prenez bien soin de vous.


dimanche 29 juillet 2012

Gaz de Schiste : Dans les cimetières


 Dans les cimetières nous ne reposerons plus en paix ...

Moi qui croyais que les morts avaient de la chance !

- ils occupent les meilleures places au soleil et à l'ombre car les cimetières sont placés aux meilleurs endroits des villes et villages,
- ils peuvent enfin terminer leur parcours dans le silence, avec les chants d'oiseaux du matin au soir,
- ils n'ont plus à penser à leur boulot, à leur santé, à leur impôts.

Eh bien les Américains ont trouvé la solution pour emmerder tout le monde. 

... Je suis morte de rire ...

Ils veulent forer dans les cimetières pour trouver du gaz de schiste.

Dès qu'ils auront commencé là-bas chez eux, ça viendra en France, ne nous faisons pas d'illusion.

Je vous laisse regarder ce site pour en savoir plus.

 http://ecologie.blog.lemonde.fr/2012/07/21/aux-etats-unis-les-compagnies-gazieres-veulent-forer-dans-les-cimetieres/#xtor=RSS-3208


vendredi 27 juillet 2012

Que devient Paul Watson ?







Je me demandais quelle était la suite pour Paul Watson, et voici, du 26 juillet :

Allez lire sur le site qui en parle.

Paul Watson, vous avez tout mon soutien. Virtuel, certes, mais sincère.

http://www.zegreenweb.com/sinformer/le-feuilleton-paul-watson-se-poursuit,57918?


De bien mauvaises nouvelles du Japon


Et ça continue ....

Et moi je continue de relayer ...  
avec beaucoup de colère et de tristesse.



J'ai de bien mauvaises nouvelles du Japon, mises en ligne le 25 Juillet, il y a deux jours.

Le professeur Christopher Busby, antinucléaire notoire, a reçu dans son labo une enveloppe envoyée par une Japonaise qui vit au 20ème étage d'un appartement situé près de la tour de Tokyo.

Elle a envoyé des éléments de filtres et de poussières de son climatiseur, pour l'analyser par spectrométrie gamma, avec du matériel de précision, une chambre cylindrique d'iodure de césium.
...

L'air intérieur de son appartement est brassé et filtré par la climatisation, les poussières analysées viennent de l'intérieur de l'appartement...

Les résultats sont EFFARANTS.
Chris Busby met en évidence des pics d'émissions MAJEURS, correspondants au césium-134, césium-137, plomb-210 , uranium-235, uranium-238, thorium-234...

Quels sont les effets de telles substances sur la santé ?
Les rayonnements gamma endommagent l'ADN. Mais des radionucléides qui crachent en alpha sont les plus dangereux, car eux, brisent l'ADN. Sont des émetteurs alpha l'uranium, le plutonium, le polonium, le thorium...

Voilà les effets des rayonnements sur un caryotype HUMAIN, sacré bordel génétique ! :
http://www.youtube.com/watch?v=Vc1LiR9fZIY&feature=player_embedded

Voilà comment Chris Busby explique et réalise ce travail d'analyse spectrométrique :
Partie 1, en Anglais, je peux le traduire ou le sous-titrer.
http://www.youtube.com/watch?v=U3YMa391qrE&feature=youtu.be

Partie 2, en Anglais, avec analyses des pics d'émissions :
http://www.youtube.com/watch?v=oeS5dRkyBi0&feature=youtu.be

Christopher Busby recommande de fuir le Japon, surtout les femmes enceintes, celles en passe de l'être et les jeunes enfants, à cause du taux accéléré de divisions cellulaires.

Bien à vous.
Vidéo sur:

JAPON : Vous avez dit : démocratie ?


Signification du mot  "démocratie" :  
Le peuple est souverain pour élire ses représentants à la tête de l'Etat, puis ses représentants font allégeance au pouvoir de la finance, en dépit de la volonté affirmée du peuple.

La lecture de cet article ci-dessous m'a sidérée.  

Et en France, ça se passerait comment ?  
... Ca se passe comment  ?

La santé du peuple à la merci des industriels et des banquiers


 
Je relaie :


Le redémarrage d’Ooi : inexplicable pour de nombreux japonais



Die-In à Tokyo, le 7 juin 2012

Désillusion après l’arrêt complet des réacteurs au Japon en mai 2012

 

Les japonais pouvaient se réjouir : Le 5 mai 2012, le dernier des 54 réacteurs nucléaires japonais encore en activité venait d’être arrêté. Pourtant cette joie devait être de courte durée : Avec l’été qui approche et ses traditionnels pics de consommation lors des journées chaudes, les industries nucléaires japonaises avaient là une excuse toute trouvée pour redémarrer les centrales nucléaires, ce qui a été fait.


Une « trêve nucléaire » de courte durée

 

Le 5 juillet dernier, le Japon remettait en route l’unité numéro 3 de la centrale nucléaire d’Ooi (parfois orthographié « Ohi ») dans le centre ouest du Japon. Cette centrale gérée par la société Kansai Electric Power devrait permettre – selon les autorités japonaises – de faire face aux consommations de ce début d’été. Pourtant cette décision est loin de faire l’unanimité et a suscité des réactions fortes de la part des populations. En réalité, dès le mois de janvier, certains avaient déjà commencé à montrer de la méfiance et à être scandalisé par les propos d’un possible redémarrage « forcé ». (voir la vidéo ci dessous)


Pour en arriver là, le Premier Ministre Noda a convoqué le 7 juin dernier une conférence de presse pour tenter de convaincre les japonais, hostiles à 70% au nucléaire, du bien-fondé du redémarrage des réacteurs 3 et 4 de la centrale d’Ohi.

Devant le refus des japonais, le Premier Ministre a alors décidé de se passer de l’accord des populations, bafouant une fois de plus la démocratie et le droit des peuples à choisir de ce qui est bon pour eux.

noda force le redémarrage de la centrale d'ooi


Le redémarrage d’Ooi est énergétiquement injustifiable : 2% de capacité de production supplémentaire

 

On peut penser que le redémarrage des réacteurs de la centrale d’Ooi répond à une demande importante d’énergie. En réalité, il n’en est rien : Avec 30% d’électricité nucléaire, produite par 54 réacteurs cumulant une puissance totale de 46.8 gigaWatts, il est facile de calculer que le Japon avait – avant Fukushima – une capacité totale de production de 156 GW, réduite à moins de 110GW depuis l’arrêt des centrales nucléaires.

Avec 2.25 GW de puissance cumulée pour les deux réacteurs à plein régime que le réacteur N°4 n’attendra qu’à la fin du mois de juillet, c’est un tout petit bonus d’à peine 2% d’énergie supplémentaire, et surtout, les risques d’un potentiel nouvel accident nucléaire, que le gouvernement impose de force au peuple japonais massivement opposé à cette mesure.

centrale nucléaire d'Ooi


Des tentatives de redémarrage d’Ooi perturbés par divers incidents

 

Le redémarrage de centrales nucléaires est une opération complexe souvent entachée de problèmes, d’erreurs ou d’incidents. La centrale d’Ooi a connu 4 problèmes entre le 19 et le 29 juin 2012. Un de ces problème venait des méduses qui bouchaient l’entrée et la sortie des circuits de refroidissement. Cet incident a retardé de plusieurs jours la montée en puissance du réacteur.

A ce sujet, le gérant de la centrale, Kepco, est reconnu pour ses économies faites sur la maintenance des centrales et sur les retards régulier que subissent les opérations d’entretiens. Il est possible que la centrale d’Ooi ne soit pas mieux entretenue que celle de Fukushima. Il y a soit-disant eu un « stress test » qui n’est en fait que quelques lignes de code tournant sur un ordinateur. Ces dernières simulations sont pourtant les seules « preuves indiscutables » que les centrales non affectées par les séismes et tsunami du 11 mars 2011 seront aptes à résister à des conditions accidentelles similaires. Or, ces simulations sont non seulement « confidentielles » mais n’ont elle-mêmes été ni divulguées ni même discutées.

Une reprise dénoncée démocratiquement

  Des mouvements citoyens fleurissent suite au redémarrage des centrales

 

Très rapidement, les défenses citoyennes face à l’ingérence du gouvernement se mettent en place. Le 11 juin, un communiqué de Green Action protestait en ces termes :

Chers amis,

Le Premier ministre japonais Yoshihiko Noda a annoncé sa décision de redémarrer 2 réacteurs dans la ville d’Ooi, dans la préfecture de Fukui dans l’ouest du Japon. Il a aussi déclaré que « l’énergie nucléaire restera une importante source d’énergie pour le Japon dans le futur« , reconfirmant ainsi la politique pro-nucléaire japonaise.

En dépit de tous nos efforts, en dépit de la forte résistance de la région ouest aux alentours d’Ooi, et en dépit du fait que la majorité des japonais soient désormais contre l’énergie nucléaire, le gouvernement japonais se plie au lobby nucléaire japonais. Nous avons tout essayé mais nous croyons désormais que seule une pression internationale coordonnée sur le gouvernement japonais peut désormais apporter un quelconque changement. Nous pensons que le gouvernement japonais et l’opinion publique sera sensible à la pression internationale. Nous souhaiterions donc votre soutient pour initier et coordonner une manifestation internationale contre le gouvernement japonais.

Nous suggérons spécialement les actions suivantes durant la période allant du 13 au 15 juin 2012 :

- Rassemblement devant les ambassades japonaise de votre capitale pour faire entendre vos voix contre les décisions et la politique du Premier Ministre Noda.

- Tentez de soumettre une lettre de protestation – adressée au Premier Ministre Noda – à l’ambassadeur japonais et réclamez qu’il la lui transmette.

- Tâchez de faire suivre cette action par vos médias locaux et internationaux, spécialement les médias japonais, ainsi que sur internet.

- Tenez-nous informés de la planification de vos actions et nous pourrons organiser une conférence de presse au Japon pour renforcer votre message au gouvernement japonais.

D’autres actions ont eu lieu, principalement à Tokyo. Citons-en quelques unes :

- Le 7 juin 2012, 70 femmes, dont 10 venant de Fukushima, ont fait un « Die-In » en s’allongeant symboliquement devant la résidence du Premier Ministre à Tokyo.

- Le 15 juin 2012, 11000 personnes se massent devant la résidence officielle du Premier Ministre à Tokyo pour protester contre le redémarrage de la centrale d’Ohi.

-Le 30juin/ 1er juillet, une chaîne humaine de 3000 personne barrant la route devant la centrale d’Ooi pour tenter d’empêcher son redémarrage

manifestation contre le redémarrage de la centrale d'ooi Chaîne humaine au pied de la centrale d’Ooi le 1er juillet en image : photographies poignantes de Fumiko Kawazoe ©

manifestation contre le redémarrage de la centrale d'ooiChaîne humaine au pied de la centrale d’Ooi le 1er juillet en image : photographies poignantes de Fumiko Kawazoe ©

manifestation citoyenne des japonais contre le redémarrage d'ooi Chaîne humaine au pied de la centrale d’Ooi le 1er juillet en image : photographies poignantes de Fumiko Kawazoe ©


Les vraies raisons du redémarrage d’Ooi

  La santé du peuple à la merci des industriels et des banquiers

 

Ce sont les groupes industriels privés NEC et Komatsu Ltd qui ont le plus fait pression sur le gouvernement Noda pour relancer la production d’énergie nucléaire japonaise, et ce, malgré les nombreuses démonstrations faites par les japonais.

La pétition à l’ONU restée lettre morte

 

green action japan : to UN "stop promoting nuclear"

Déjà le 30 avril 2012, une pétition adressée à l’ONU demandant une action internationale urgente sur la piscine de désactivation du réacteur N°4 de la centrale de Fukushima Daichii, cosignée par Green Action et 72 associations recevait une réponse très peu encourageante de la part du Secrétaire Général Ban Ki-moon. Voici une traduction de cette lettre :

Au secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon :

Une Requête Urgente vers les Nations Unies pour stabiliser les barres de combustibles usagées du réacteur 4 de Fukushima.

Récemment, d’anciens diplomates et experts venant du Japon ou de pays étrangers se sont inquiétés de la situation, extrêmement risquée, dans laquelle se trouvent les barres de combustibles usagées du réacteur 4 de Fukushima Daichii et dont la situation a largement été rapportée par les médias mondiaux.

Robert Alvarez, chercheur à l’IPS (Institute for Policy Studies) et un des meilleurs experts de ces piscines de stockage estime que sont entreposés ici 10 fois plus de Césium 137 que la quantité émise par l’accident de Tchernobyl. De fait, si un séisme ou un événement quelconque devait vider la piscine, il en résulterait un incendie radioactif qui libérerait alors 10 fois plus de césium que l’accident de Tchernobyl.

La presque totalité des 10.893 barres de combustible sont disposées dans les piscines de stockage de Fukushima Daichii vulnérables aux effets d’un futur séisme. La quantité de matériaux radioactifs à longue période de vie correspond approximativement à 85 fois la quantité libérée lors de l’accident nucléaire de Tchernobyl.

Des experts nucléaires venus du Japon ou des États-Unis tels qu’Arnie Gundersen, Robert Alvarez, Hiroaki Koide, Masashi Goto, et Mitsuhei Murata, ancien ambassadeur du Japon en Suisse, et Akio Matsumura, ancien diplomate des Nations-Unies ont sans arrêt alerté l’opinion sur les risque que représentent ces barres de combustibles usagées de la piscine du réacteur N°4.

Le sénateur américain Ron Wyden, après une visite du site de Fukushima Daichii le 6 avril 2012 et une conférence de presse le 16 avril a pointé du doigt le risque catastrophique que constitue l’unité 4 de la centrale de Fukushima et a appelé à une intervention urgente du gouvernement américain. Le sénateur Wyden a également envoyé une requête à Ichiro Fujisaki, l’ambassadeur du Japon aux États-Unis, demandant au Japon d’accepter une assistance internationale pour faire face à la crise.

Nous, organisations civiles japonaises, exprimons notre profond ressentiment envers notre gouvernement qui n’informe pas ses citoyens au sujet de l’augmentation des risques qui courent autour de la piscine de désactivation de combustible du réacteur 4 de Fukushima Daichii. Compte tenu du fait que la chute de cette piscine pourrait potentiellement conduire à de catastrophiques conséquences avec des implications mondiales, que le rôle du gouvernement japonais en tant que membre responsable de la communauté internationale est d’éviter tout désastre supplémentaire en mobilisant toute la sagesse et les moyens nécessaires pour stabiliser le combustible nucléaire usagé. Il est évident que la question de la piscine de désactivation de l’unité 4 de Fukushima Daichii n’est plus du seul ressort du gouvernement japonais mais bien de celui de la communauté internationale, avec de potentielles conséquences graves.

Il est donc impératif que le gouvernement japonais et la communauté internationale travaillent ensemble sur cette crise avant qu’il ne soit trop tard. Nous en appelons aux Nations Unies pour aider le Japon et la Planète en vue d’éviter les conséquences irréversibles d’une catastrophe qui pourrait affecter les générations à venir. Nous avons fait suivre nous requêtes ci-jointes :

1. Les Nations Unies devraient organiser un Sommet sur la Sécurité Nucléaire pour résoudre le problème crucial que pose l’unité 4 de stockage de combustible nucléaire usagé.

2. Les Nations Unies devraient mettre en place une équipe d’évaluation indépendante à l’unité 4 de Fukushima Daichii et coordonner l’assistance internationale dans le but d’y stabiliser la situation et d’éviter d’éventuelles conséquences radiologiques désastreuses.

onu ban ki moon

Une réponse vide de sens de l’ONU

 

La réponse du secrétaire général est une parfaite application de la langue de bois, parlant tour-à-tour de « réunions exceptionnelles d’experts » , de « rétablir la confiance envers le nucléaire » . Il établi que « le gouvernement et l’industrie nucléaire doivent chapeauter la demande croissante d’une plus grande transparence » … Sans jamais parler du sujet introduit par la pétition, à savoir la piscine de désactivation de l’unité 4 de Fukushima Daichii.

Fidèle à son surnom « d’anguille insaisissable », Il annonce aussi benoîtement que « les centrales nucléaires doivent pouvoir résister aux séismes, tsunamis, incendies, inondations et attentats terroristes », ce qui – on le sait – est loin d’être le cas.

Face à l’inaction des gouvernants, la révolution populaire se met en place : Ajisai Revolution

 

Ces évènements attisent la colère et mettent à mal la confiance et la patience d’une population de plus en plus hostile à son gouvernement et ont amené à des manifestations de plus en plus importantes et mieux organisées qui prennent le nom de révolution des hortensias, sujet qui fera l’objet du prochain dossier de Kibô-Promesse.




ajisai hortensias


Car la préparation d'un crime est un crime


N'oubliez pas ces dates importantes :

Du 6 au 9 août, les anti-nucléaires, ou les pro-vie, peuvent aller à Taverny pour le jeûne annuel concernant la commémoration des bombardements de Hiroshima et de Nagasaki. Cela se passera à la Salle des fêtes place Charles de Gaulle 95150 Taverny. 

Vous pouvez également vous joindre aux Jeûneurs de Taverny en jeûnant chez vous si vous habitez trop loin, un jour ou chaque jour, sentez-vous à l'aise selon votre conscience.

Je relaie :

http://www.sanurezo.org/spip.php?breve7

Retrouvez nous du lundi 6 août au jeudi 9 août 2012 :

Salle des Fêtes- Place Charles de Gaulle- 95150 Taverny

Venez perpétuer le jeûne initié par Solange Fernex et soutenu par Théodore Monod.

Roger Nymo


lundi 23 juillet 2012

Nucléaire à sec ...


C'est vrai que cette vidéo est géniale, il fallait y penser. Ils y ont pensé, et ils l'ont faite.




Ils jouent au Scrabble, avec en formant des mots : déchets, Hague, séisme,  atomique, EPR, AREVA, radioactivité, zones, mox, états, danger, réacteur, fissile, japon, fut,

Et avec nucléaire, on peut faire encula ...

Bravo !

Moi qui ne sait pas faire des mots plus longs que le, la les, du, de, des, et rajouter des pluriels, je vais pouvoir m'y mettre.

Merci au réseau sortir du nucléaire qui m'a fait parvenir cette vidéo par courriel.


L'AGROTERRORISME DANS NOS ASSIETTES


Je relaie :


 

Renversant de révélations insupportables : 

L'AGROTERRORISME DANS NOS ASSIETTES vient de paraître !

Auteur : Michel Tarrier 21/07/2012, 14:01

L'agriculture et sa logique de mort

Comment le monde paysan s'est laissé pervertir par celui des affaires, au détriment de la santé publique et de l'environnement. Un portrait peu flatteur de l'agriculteur et de sa logique de mort. Un impitoyable règlement de compte avec les paysans voyous.

En rage contre l'agriculture mercenaire des industries chimiques et contre le paysan bourreau des animaux, j'ai écrit ce livre l'automne dernier. Après quelques batailles avec "les censures", il vient de paraître.

Le monde agricole ne va guère apprécier cette dénonciation et le rejet, pour première fois global, de ses pratiques spécistes et pesticidaires : cruauté envers les animaux, consommateurs pris pour des cobayes et chaque fois plus exposés aux empoisonnements chimiques (dont les exploitants agricoles sont eux-mêmes les victimes kamikazes !), détérioration de la qualité biologique des sols, gestion courtermiste et éminemment capitaliste alors que l'agriculture demande évidemment une démarche respectueuse dans un souci d'avenir. La FNSEA, vecteur de l'horreur agricole française, cherchera à interdire la publication.

Ce livre est dédié aux animaux non-humains qui souffrent plus et davantage depuis l'avènement de l'agriculture industrielle et de son corollaire l'élevage concentrationnaire, ainsi qu'aux victimes humaines des produits agricoles pétris de résidus chimiques. Mais pas seulement. Je le dédie aussi à la pétro-tomate sans saveur, au poivron en deuil de son sol, à la pomme de terre aux gènes de poulet, de phalène, de virus et de bactérie, au maïs aux gènes de luciole, de pétunia, de blé, de scorpion, au riz aux gènes de haricot, de pois, de bactérie et d'humain, à la fraise-melon et au melon-fraise ou kiwi, à la banane empoisonnée, à l'abricot qui ne murira plus, à la cerise qui pourrit rien qu'en la regardant. Et à tous les « fruits » de notre antimonde aux terroirs perdus.

S'il est plus question que jamais de faire payer les pollueurs, il serait grand temps de présenter la facture qui revient aux gangsters de l'agrotoxique.

L'agroterrorisme dans nos assiettes dit très fort ce que tout le monde pense tout bas !

« La vie avant la domestication. L'agriculture était en fait largement une vie de plaisir, de contact avec la nature, de sagesse des sens, d'égalité sexuelle, et de bonne santé. »John Zerzan

L'AGROTERRORISME DANS NOS ASSIETTES
Michel Tarrier, 256 pages, Éditions LME
 19€95


Que dois-je faire ?


That is THE question !

Mes notions d'anglais s'arrêtant là, je poursuis en français.

Est-il utile de signer des pétitions concernant le nucléaire, les pesticides, les soins naturels, le changement climatique, etc .... ? Et donc pour mon propos, de les relayer ici sur ce petit blog ?

Ce matin, je reçois un courriel de Kokopelli, et dans la foulée je vais également lire les propos de Dominique Guillet sur son site Liberterre   http://www.liberterre.fr/    je vous conseille d'ailleurs d'aller lire là-bas.

Et j'ai envie de dire ceci :

Même si on n'est pas dupe, les pétitions sont utiles pour montrer notre détermination, surtout lorsque, comme moi, on n'est pas "possesseur" de terre, ni leader en quoi que ce soit.

Si je veux lever ma tête, ne pas rester courbée, j'ai besoin d'ouvrir ma bouche, en plus de donner ma préférence aux agriculteurs locaux qui respectent leur terre. Et de signer des pétitions, même s'il y en a bien trop qui circulent.

Sur mon blog, je relaie certaines pétitions, car justement, elles servent à nous soulager quelques minutes, à nous faire croire qu'on agit. En effet,  je ne crois qu'à moitié à leur utilité. Je crois que les pétitions sont un soulagement pour ceux qui les écrivent, pour nous qui les signons, et pour les bénéficiaires qui sont aidés dans leurs difficultés. Aidés momentanément, mais aidés tout de même, ne serait-ce que de savoir que d'autres personnes pensent à eux, souffrent avec eux, se réjouissent avec eux.

Alors on fait quoi ? JE fais quoi ? 

Je me cantonne à mes insectes, à mes araignées, et aux plantes sauvages, que j'aime beaucoup, on peut en être certain, et à mes photos que je trouve bizarres, même si en finalité certaines ou toutes peuvent ou pourraient trouver une explication très rationnelle et réfléchie, et je ne bouge plus ? Ou bien je continue à manifester, même toute seule, dans ma ville, lorsque ça me prend, et je continue à signer et relayer des pétitions, même sachant que rien ne va réellement changer en mieux au niveau de la planète ?

Merci de m'avoir permis d'exprimer ma pensée à "haute voix" .
Donc voici ma détermination : je continue à relayer.

Mais n'oubliez pas qu'il est nécessaire d’observer autour de nous, tout ce qui est beau pour en profiter et en faire profiter, mais également tout ce qui est laid ou triste, car c'est par notre action que les choses peuvent changer, à un niveau individuel, et à nous tenir au courant de ce qui se passe dans le monde.

Un lac, une mer, un océan, c'est formé de toutes petites gouttes d'eau qui se sont réunies.


dimanche 22 juillet 2012

La pulvérisation aérienne d'insecticides se répand et fait polémique


Je relaie.
Cela rejoint l'autre message que je viens de relayer, et le complète si besoin était.

La pulvérisation aérienne d'insecticides se répand et fait polémique

TOULOUSE - (AFP) -
 
20/07/2012 10:08 am

 
L'épandage aérien de pesticides visant à protéger les cultures est interdit en France, mais les préfectures délivrent des dérogations aux agriculteurs, notamment en Midi-Pyrénées, où écologistes, apiculteurs et élus dénoncent des risques pour l'homme et la biodiversité.
 
"Le Sud-Ouest est particulièrement concerné par cette pratique qui est symptomatique de l'industrialisation de l'agriculture. Ces dérogations sont parfaitement inacceptables, car les épandages ont un effet très négatif: ils ne se limitent pas à la parcelle traitée", alerte l'eurodéputé écologiste José Bové.

La méthode a notamment été autorisée par les préfets de Haute-Garonne, du Tarn-et-Garonne et du Gers. Les pesticides ou fongicides sont diffusés sous forme liquide ou en micro-granulés par des hélicoptères qui volent en rase-motte au-dessus des champs, essentiellement de maïs.

Le syndicat agricole FNSEA soutient que cette technique n'est utilisée qu'en dernier ressort et que des précautions sont prises pour éviter toute pollution. Les agriculteurs ne le font pas de gaîté de coeur, assure le président de la chambre d'agriculture de Haute-Garonne, Yvon Parayre, car la méthode est "très coûteuse", mais il s'agit de prévenir des pertes qui peuvent aller jusqu'à 30% de la récolte.

Ces arguments font bondir les apiculteurs, eux-mêmes confrontés à des pertes importantes, le taux de mortalité des abeilles étant en forte augmentation en France. De 3 à 5% en 1985, il est passé à 35/40% aujourd'hui, et en Midi-Pyrénées, la mortalité moyenne est de 60%, s'inquiète Olivier Fernandez, président des apiculteurs de Midi-Pyrénées.

Le chef de file des apiculteurs, à l'origine de la fronde, dénonce en outre un non respect des procédures: le refus de prévenir dans le délai légal, le défaut de balisage avant le traitement, et la pulvérisation mercredi d'un champ de maïs en pleine floraison, normalement interdite, une infraction constatée par les services préfectoraux et pour laquelle une plainte a été déposée.

"C'est un coup de Napalm sur la biodiversité", lance le vice-président EELV du conseil régional de Midi-Pyrénées, Gérard Onesta.

"Le problème concerne toute la France, c'est effrayant", poursuit-il, ajoutant: "La puissance publique donne une dérogation générale et systématique. C'est un scandale sanitaire majeur. Quand on épand, tout le monde en prend: les promeneurs, les enfants qui jouent dans le jardin, les animaux, les cours d'eau, les élevages. Et ce sont des produits de grande toxicité".

Le député PS Gérard Bapt, président du groupe santé environnementale de l'Assemblée nationale, s'étonne aussi de la multiplication des dérogations dans l'ensemble du pays et met en avant une absence de suivi: "Qui va aller vérifier sur le terrain si le vent permet l'épandage, si les environs ne sont pas affectés", interroge-t-il.

Pour M. Bapt, qui réclame depuis des mois la suspension de la circulaire prévoyant les dérogations, il y a un danger pour la santé humaine. "La DRAAF vit sur de vieux schémas d'agriculture intensive, avec une mésestimation du risque".

La pyrale, parasite qui s'attaque aux pieds de maïs, peut apparaître sur des parcelles en monoculture. Aussi M. Bapt, comme les écologistes, préconise que les agriculteurs "varient les cultures" sur le même sol.

Au ministère de l'Agriculture, on rappelle que "la règle c'est l'interdiction, les cas particuliers c'est la dérogation", avant de concéder que "pour l'année prochaine, il serait souhaitable de revoir les critères" qui sont à la disposition des préfets pour accorder ou non les dérogations.


Epandages aériens contre la vie


Je relaie. 

Où que vous soyez, n'importe quelle région, cela vous concerne. 



 
Change.org
Il nous reste 48 heures pour demander au Préfet du Lot d'interdire les épandages aériens de pesticides qui menacent les abeilles. Pouvez-vous m'aider?
Signez ma pétition
Le Lot est connu pour sa gastronomie, sa campagne vallonnée et sa nature préservée. Bientôt hélas, si nous laissons faire, il sera connu pour ses abeilles décimées: le Préfet du Lot pourrait autoriser des épandages aériens de pesticides toxiques pour les abeilles. 
J'habite ici, j'aime vivre ici. Il y a de la vie. Je préside une association locale de protection de l'environnement. Je sais que les abeilles jouent un rôle central dans le maintien de la biodiversité, mais qu'elles sont directement menacées par l'exposition aux pesticides utilisés dans l'agriculture.
J'ai décidé d'agir avant qu'il ne soit trop tard. Le Préfet du Lot M. Gonzalez a ouvert une consultation publique sur le sujet, qui prend fin dans 48 heures. J'ai donc lancé une pétition urgente sur Change.org lui demandant d'interdire les épandages aériens de pesticides. J'ai besoin d'un soutien massif avant de lui remettre ma pétition d'ici la fin de la consultation.
En raison de sa dangerosité pour la santé animale et humaine, l'épandage aérien de pesticides est interdit en France depuis 2010. Mais un arrêté ministériel de 2011 autorise les préfets à accorder des dérogations, qui sont en train de devenir la norme: 800 demandes de dérogation ont été déposées dans le pays depuis le début de l'année, et plusieurs préfectures commencent à les accepter.
Je n'accepte pas que les pouvoirs publics, censés être au service de l'intérêt général, puisse céder à la pression des grands groupes de l'agrochimie pour laisser répandre ces produits. Je suis persuadée que si j'obtiens une interdiction des épandages dans le Lot, cela remettra en cause ces dérogations. 
Dans les prochaines 48 heures, si des milliers de personnes disent au Préfet du Lot leur volonté de sauver les abeilles et l'environnement, je pense qu'il n'aura pas d'autre choix que de renoncer à ces épandages dangereux. Pour y parvenir, j'ai besoin de votre aide.
Merci d'agir pour faire changer les choses
Nathalie Chalut-Michel





vendredi 20 juillet 2012

Nucléaire : BURE - CIGéo : la vidéo qui accable !


C'est à voir et revoir et relayer. 
Ca serait à se tordre de rire, si ce n'était pas aussi grave ! 
Il est encore temps d'agir !  Il est TOUJOURS temps d'agir !


Ville-sur-Terre
le 20 juillet 2012



Communiqué

A LIGNY-EN-BARROIS (Meuse)
le 13 mars dernier,
la CNE (Commission nationale d’évaluation des travaux de l’ANDRA)
a présenté son 5ème rapport.

La vidéo qui accable les membres de la CNE !

Incapables de répondre aux questions de la salle,
ces éminents scientifiques ont avoué à plusieurs reprises que le projet CIGéo était FLOU.

Nous vous avions adressé ce mail
qui listait tous les arguments du FLOU et du FOU :

http://www.villesurterre.com/images/stories/bure-120712-mail-cigeo-aussi-flou-que-fou.pdf





  http://www.dailymotion.com/video/xs8x3n_bure-cigeo-analyse-du-5eme-rapport-de-la-cne_news


C’est presque VIDEOGAG !

En réalisant une version courte, donc une compilation des “échanges clés” de cette réunion,
le montage a vite ressemblé à un BEST OF,
qui a toutes les caractéristiques d’un BETISIER !
Regardez ces 8 minutes
qui montrent la mise en scène improvisée de la fausse impuissance de la CNE,
et de sa connivence avec l’ANDRA.

http://www.dailymotion.com/video/xs9b8a_bure-cigeo-le-betisier-du-5eme-rapport-dela-cne_news


Les membres de la CNE doivent-ils démissionner ?

Non.
Finalement ils communiquent assez bien la nullité du projet CIGéo...

Et puis, un membre de l’ANCCLI
(Association nationale des comités et commissions locales d’information)
nous a fait remarquer
que les membres de la CNE précédente étaient “mieux” que les membres actuels.
Attention, ceux de la cuvée suivante pourraient être pires...

http://www.villesurterre.com/images/stories/bure-120609-mail-cne-incompetents.pdf


Non, CIGéo n’est pas encore fait.
CIGéo est infaisable !


Et n’oubliez pas que si il y a un soi-disant consensus international sur l’enfouissement des déchets nucléaires,
c’est sous réserve de faisabilité et de confiance.

Vous pouvez suivre le dossier complet et actualisé :
Le vrai Débat public c’est MAINTENANT :

http://www.villesurterre.com/index.php?option=com_content&task=view&id=374


Merci de relayer

Bien cordialement

Michel GUERITTE






RAPPEL pour les militants

Il reste quelques places, pour le

Forum militant anti-nucléaire
du 17 au 19 août 2012
à La Féclaz, en Savoie.

Si vous souhaitez participer, demandez le programme et le dossier d’inscription à :

sdn73@no-log.org

Ce forum  “L’Atome des Bauges” est organisé par la coordination STOP-BUGEY et SDN 73.

ICEDA (l’antichambre de l’enfouissement des déchets à BURE et à SOULAINES) est bien sûr au programme...

jeudi 19 juillet 2012

La prière, sketch à voir et à méditer


J'ai bien aimé. Comme c'est vrai. 
Lorsqu'on prie, on se relie à ... 

C'est plus important que de parler avec des personnes en chair et en os, car nous parlons avec notre Père. 

Oui j'ai dit : nous parlons avec notre Père. Nous parlons, et pas nous récitons un texte, ou le débitons sans y penser. 




Je lui parle comme je parle à un ami. Avec mes mots de tous les jours. 

Et vous ? 


mercredi 18 juillet 2012

Ouvrier fantôme : La vérité dévoilée ?


Un ami qui s'y connaît en photographie me dit que la photo ne présente pas de phénomène paranormal. 

Je vous fait donc part de ses remarques : il s'agirait d'un mauvais réglage des ISO avec le flash. 


Il dit : Normal que le réglage se soit mis sur ISO 800 dans la mesure où le grenier n'est pas très éclairé. Mais l'usage du flash avec ce réglage automatique en ISO a augmenté l'impression sur la "pellicule" de tout ce qui est clair. Le mur et le volet en 1er plan, les mains, la revue. 

Je rajoute que ça explique donc cette blancheur sur les poutres qui sont à la base, de couleur marron-bois.


Pour lui, cet homme a bougé son buste juste au moment de la photo.


Je ne voulais pas l'accepter car les mouvements de cet ouvrier étaient très lents, mais il est revenu à ma mémoire qu'il lui arrivait de trébucher. Avait-il des problèmes de santé ? Car il n'arrivait pas saoul le matin ni à la reprise de l'après-midi. Quoiqu’il en soit, si la photo est "normale", alors je ne vois que cette raison à un mouvement qui aurait été rapide car à 1/3 de seconde, pour pouvoir avoir ce résultat, il fallait un mouvement rapide.


Cela n'enlève pas les autres anomalies, mais comme elles sont plus discrètes, je pense qu'il vaut mieux ne pas considérer cette photo comme "paranormale". 


Le mystère semble donc être résolu.


Voici ce qu'il voit au niveau de la photo : 




mardi 17 juillet 2012

Dans le Lauragais, un petit village ...

... Magnifique !


Je vous invite à aller lire sur le Net ce qui en est dit : http://fr.wikipedia.org/wiki/Avignonet-Lauragais
 

Pour en savoir plus :  http://www.avignonet-lauragais.net/article-3107274.html

et http://isaisons.free.fr/Avignonet.htm

Au loin je vois des hélices qui tournent, je sais donc que j'approche. 12 éoliennes, dont 2 qui valent en puissance 10 éoliennes à elles seules, me dit-on.


Nous nous approchons, juste au pied de l'une d'elle. Le bruit des pales n'est pas gênant du tout. Qui prétend que ça fait de la nuisance sonore ?


La vue n'est pas trop encombrée, la couleur blanche ne jure pas sur l'environnement.


Des oiseaux morts à proximité qui se seraient tués en rencontrant les éoliennes ? Je n'en ai pas remarqué. La dame qui m'accompagnait me dit qu'ils n'en ont jamais trouvé.




Pour ceux qui ne veulent pas des éoliennes car ça défigurerait le paysage, je leur demande s'ils préfèrent cette vue-ci :



et les dangers qui vont avec ..... 


En Picardie, j'ai rencontré de grandes quantités d'éoliennes, et ma radio de voiture ne fonctionnait plus lorsque je passais par le secteur. Ce serait le seul bémol à ma connaissance. Quelles seraient les risques pour la santé  ?  Ici nous connaissons les risques pour la santé avec le nucléaire, depuis le temps que je poste, mais pour les éoliennes ?


J'ai donc cherché sur le Net et je vous propose de lire et d'écouter :  http://www.eoliennesatoutprix.be/default.cfm?source=sante

Rien n'étant parfait, que faut-il choisir ?





Nous avons tout d'abord visité l'église, avec son orgue au rez-de-chaussée. 

Nous poursuivons notre promenade, sur les remparts, par des ruelles aux maisons restaurées. Très sympathiques.


Et nous arrivons à cette tour. Il paraitrait que les interprétations sont diverses. Nous allons donc accepter la théorie officielle du lieu :




Une poivrière. Drôle de nom, mais pourquoi pas ?








détail


Un petit clin d'oeil instructif avec ces pages : http://www.quatuor.org/
et celle-ci : http://www.quatuor.org/Init0.htm




Puis nous allons dans un jardin très reposant. Je vois un puits. J'aime beaucoup les puits.Ce jardin a été entretenu pendant longtemps par des religieuses. On y trouve des plantes aromatiques, des arbres fruitiers. C'est un bonheur de s'y recueillir. L'heure tournant, nous ne profitons pas de ce lieu comme il le mérite, mais il reste dans mon souvenir et ces photos. 
 







 


Ensuite nos sommes allées voir une fontaine. J'aime beaucoup les fontaines. Ici, les animaux venaient s'y abreuver pendant longtemps, nous dit cette plaque. probablement à l'intérieur de la bâtisse, avant qu'elle soit bâtisse.












Comme vous constatez, je n'ai pas pris beaucoup de photos. Mon intention n'était pas de remplacer l'Office de Tourisme. 

La dame qui m'a guidée dans le village est très instruite de l'Histoire de cette région avec les Cathares. Avec le pastel, cette poudre tirée d'une plante avec laquelle on fait une teinture bleue.


Cette visite a été un vrai régal. Si vous avez l'occasion d'aller dans cette région, passez à Avignonet Lauragais. C'est un village très vivant et calme à la fois.


lundi 16 juillet 2012

Chez ma guêpe maçonne, ça recommence !



Je suis morte de rire, mais je ris jaune, comme on dit. 

Si vous regardez soigneusement ce qui se trame derrière la patte de la tortue en résine, vous voyez qu'une jarre de Dame Scéliphron est nouvellement occupée. 

Je regarde chaque jour pour voir s'il y a de nouvelles naissances. Tout est calme de ce côté, mais ce soir en rentrant, je constate qu'une jarre est occultée, puis une autre.

Non, je ne recommencerai pas comme l'an passé, jour et nuit pendant un long mois, celui le plus chaud de l'année ( le jour à surveiller et photographier, la nuit à travailler aux photos et au postage, en plus de mes obligations quotidiennes) ! Faut pas exagérer, tout de même. 



Voici une deuxième ouverture occultée. Moi qui pensais en avoir terminé avec cette enquête, voilà du rebondissement.Il est vrai que s'il s'agit bien de la même tortue et du même quartier résidentiel, il ne s'agit plus du même insecte. 




Si vous comparez avec la fermeture des jarres de l'an passé, vous remarquerez que la qualité du travail n'est pas la même. La finition n'est pas lissée. Qui se cache dans cette jarre ? Qui naîtra dans ... un certain temps ? Mystère et je ne le saurai probablement jamais car je ne compte pas surveiller.   


A moins que ...  




L'image ci-dessous vous montre la dernière jarre construite de l'an dernier. 11 mois plus tard, nous constatons que la terre qui la recouvre s'est délitée au fil des mois, et laisse apparaitre la manière dont s'est prise Dame Scéliphron l'an passé pour la construire (nous constatons également qu'il n'y a pas eu de naissance pour cette amphore).

Vous pouvez aller voir en remontant sur les articles, nous avons vu notre Scéliphron travailler à ses jarres, toujours de la même façon, rang par rang. Mais on ne voyait pas les rangs, tout était lissé.




Merveilleux travail, merveilleuse Scéliphron spirifex.