Je suis morte de rire, mais je ris jaune, comme on dit.
Si vous regardez soigneusement ce qui se trame derrière la patte de la tortue en résine, vous voyez qu'une jarre de Dame Scéliphron est nouvellement occupée.
Je regarde chaque jour pour voir s'il y a de nouvelles naissances. Tout est calme de ce côté, mais ce soir en rentrant, je constate qu'une jarre est occultée, puis une autre.
Non, je ne recommencerai pas comme l'an passé, jour et nuit pendant un long mois, celui le plus chaud de l'année ( le jour à surveiller et photographier, la nuit à travailler aux photos et au postage, en plus de mes obligations quotidiennes) ! Faut pas exagérer, tout de même.
Voici une deuxième ouverture occultée. Moi qui pensais en avoir terminé avec cette enquête, voilà du rebondissement.Il est vrai que s'il s'agit bien de la même tortue et du même quartier résidentiel, il ne s'agit plus du même insecte.
Si vous comparez avec la fermeture des jarres de l'an passé, vous remarquerez que la qualité du travail n'est pas la même. La finition n'est pas lissée. Qui se cache dans cette jarre ? Qui naîtra dans ... un certain temps ? Mystère et je ne le saurai probablement jamais car je ne compte pas surveiller.
L'image ci-dessous vous montre la dernière jarre construite de l'an dernier. 11 mois plus tard, nous constatons que la terre qui la recouvre s'est délitée au fil des mois, et laisse apparaitre la manière dont s'est prise Dame Scéliphron l'an passé pour la construire (nous constatons également qu'il n'y a pas eu de naissance pour cette amphore).
Vous pouvez aller voir en remontant sur les articles, nous avons vu notre Scéliphron travailler à ses jarres, toujours de la même façon, rang par rang. Mais on ne voyait pas les rangs, tout était lissé.
Merveilleux travail, merveilleuse Scéliphron spirifex.
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