jeudi 27 mai 2010

Fête des voisins





Préparez-vous : vendredi 28 mai - donc demain - ce sera la fête des voisins.

Il se peut que ce jour-là vous rencontriez des voisins souriants qui seront heureux de vous dire bonjour. ... Au fait, ils vous disent bonjour tout au long de l'année, vos voisins ?

Vendredi nous serons convié à ré-apprendre la solidarité de voisinage.



Vous aviez des voisins râleurs ? Des voisins curieux derrière leurs rideaux ? Des voisins à rasta ? Des voisins bruyants ? Des voisins cancaniers ? Des voisins emprunteurs ? Des voisins buveurs ? Des voisins voleurs ? Des voisins gâteux ? Des voisins hautains ? Des voisins qui s'invitent au moment des repas ? Des voisins fumeurs sous vos fenêtres ?



Dès demain, vous aurez des voisins charmants que vous aimerez rencontrer et avec qui vous aurez plaisir à partager. Parfois il faut si peu pour se voir autrement, et s'apprécier.


COMMUNIQUEZ
NON pas comme ça, voyons, avec le sourire !

On ne vous demande pas l'impossible ou le très difficile, mais de communiquer. En général des voisins normaux comprennent sans qu'on ait besoin de parler, mais certains ont besoin qu'on leur dise gentiment qu'ils font trop de bruit. Ou qu'il serait agréable qu'ils ramassent les crottes de leur chien. Et tenez, à ce propos, la prochaine fois, avec un sourire engageant, tendez-leur du papier ou un sac plastique ! Et veillez à l'expression de vos yeux. Il faut parfois un peu se forcer pour que les yeux ne trahissent pas votre agacement. Vous avez tout aujourd'hui pour vous exercer devant votre miroir !

Eh oui, la mise en pratique tout au long de l'année est parfois mal aisée. C'est aussi en cela que cette journée des voisins peut être bénéfique, car elle pourra créer des liens, ou les recréer.

Il n'est pas difficile de se dire bonjour avec le sourire, quand on se rencontre.

Il n'est pas difficile de se rendre de petits services à l'occasion.

Il n'est pas difficile d'aller au devant d'une personne âgée, ou même jeune mais handicapée.

Il n'est pas difficile de s'enquérir de la santé de votre voisin que vous avez entendu cracher ses poumons l'autre jour en passant sous ses fenêtres.

Il n'est pas difficile de proposer d'arroser les plantes de votre voisin ou de nourrir ses chats ou ses oiseaux, ou encore, relever son courrier pendant son absence, s'il part en vacances. Prenez les devants et vous verrez que même si votre voisin décline votre proposition, cela rendra la vie de voisinage plus facile.

Inutile de se croire obligé de dormir chez vos voisins, de la discrétion, voyons !


Et pour un voisin réellement insupportable ou inconvenant ou désespérément sans-gêne, remettez-le à sa place, bien entendu, avec finesse et fermeté.


Il n'a jamais été dit qu'il fallait tout accepter.

Dans un deuxième temps, cette solidarité peut se transformer en une autre façon de vivre la communauté de quartier. Et là, plein d'idées peuvent naître et se mettre en forme.



Alors ! Cette hache de guerre, on l'enterre ?

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